L'histoire de la série :
Hitaka, un jeune lycéen, découvre un jour qu’il possède des pouvoirs peu communs. Il peut en effet sortir une épée de son bras. Celle-ci lui permet de lutter contre des envahisseurs, des humains ayant l’air d’être possédés. Dans sa tâche, il va se faire assister de Kanata, une camarade de classe, qui voit en lui la réincarnation de son amour du passé, et Haruka Takemi, sa professeur de sport devenue, après la mort de sa tante, sa tutrice. Une lutte au ressort inconnue commence…
L'histoire :
Les inspecteurs Sakura et Togashi enquêtent sur la mort étrange du professeur du lycée d’Itaka. Ils vont rapidement se rapprocher du lycéen et de Kanata qu’ils jugent suspects. Voulant les interroger, les deux policiers les emmènent près d’un terrain vague. Mais l’entretien s’interrompt rapidement lorsque débarque un homme visiblement possédé. Celui-ci agresse d’entrée l’inspecteur Togashi qui s‘écroule sous son attaque. Itaka voudrait se saisir de son épée pour affronter l’agresseur mais les policiers l’ont enfermé dans le coffre de la voiture. Il décide alors de mener le combat de front et, malgré tous ses efforts, n’arrive pas à prendre le dessus. L’inspecteur Sakura tire alors sur le véhicule avec l’espoir que l’explosion vienne à bout de cet être aux traits humains. Seulement, celle-ci ne fait ainsi que l’affaiblir mais ne le tue pas. Mais l’espoir renaît pour Itaka lorsqu’il voit que son épée est maintenant disponible. Il utilise alors celle-ci pour venir à bout de cet homme possédé. Mais au moment où il l’achève, Itaka se rend compte que deux hommes dans une voiture l’observent depuis le début avec une assiduité fortement étrange…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kamunagara continue sur les bonnes impressions du premier tome. L’histoire nous montre toujours un jeune garçon possédant des pouvoirs et dont le but d’éliminer des envahisseurs inconnus. Alors, le mélange d’ésotérisme et de fantastique conserve les mêmes recettes, à savoir de l’hémoglobine en quantité et de l’action. Cette série fait fortement penser à Parasite d’Hitoshi Iwaaki (chez Glénat) pour le scénario et à Agharta de Takaharu Matsumoto (chez Kana) pour les dessins, surtout au niveau des yeux d’ailleurs. L’histoire prend son temps pour placer les rebondissements, ce qui donne à la lecture un côté assez plaisant même si celle-ci n’est pas aussi intense que pour Parasite. L’apparition des deux nouveaux personnages est bienvenue et leur aura entourée de mystère nous laisse à penser qu’Hajime Yamamura en a encore sous le coude. Sans atteindre des sommets, ce tome se lit avec plaisir et, malgré ses influences plus ou moins évidentes, trouve tout de même le moyen d’être crédible. Une série à l’ambition importante se poursuit, reste à voir si la suite viendra confirmer ses débuts prometteurs.