L'histoire de la série :
Hitaka, un jeune lycéen, découvre un jour qu’il possède des pouvoirs peu communs. Il peut en effet sortir une épée de son bras. Celle-ci lui permet de lutter contre des envahisseurs, des humains ayant l’air d’être possédés. Dans sa tâche, il va se faire assister de Kanata, une camarade de classe, qui voit en lui la réincarnation de son amour du passé, et Haruka Takemi, sa professeur de sport devenue, après la mort de sa tante, sa tutrice. Une lutte au ressort inconnue commence…
L'histoire :
Suite à son dernier combat, Itaka s’habitue petit à petit à la perte de son bras droit. Sa tutrice et professeur Haruka trouve un subterfuge avec un bras plâtré en écharpe. A l’école, l’effet fonctionne et la journée se déroule sans problème. Ses amis lui proposent ensuite d’aller faire un karaoké et Kanata est aussi invitée. Arrivé là bas, Itaka ne fait pas montre d’un grand enthousiasme pour aller chanter. C’est le moment que choisit Kiyonobu pour faire chanter en duo Itaka et Kanata. Mais avant cela, la jeune femme décide d’aller chercher des rafraîchissements. Quelques instants auparavant, une femme aux traits tirés et à l’allure quelque peu étrange rentre dans le karaoké. Kanata a à peine le temps d’ouvrir la porte que l’étrange jeune femme se jette sur elle et frappe au visage Kiyonobu qui se trouve assommé dans l’instant. Itaka ne réfléchit pas une seule seconde et se rue sur l’agresseur. La bousculant à terre, le jeune lycéen ordonne à tous ses amis de sortir de la salle. Il saisit alors son épée mais, en observant la femme, il se rend compte qu’il s’agit d’une mère de famille dont ont récemment parlé les informations…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kamunagara est une série qui devient véritablement de plus en plus intéressante, multipliant les combats et les rebondissements. Itaka devient au fil des volumes un combattant chevronné même si pour le moment il n’est pas le bretteur ultime. Les combats sont plutôt bien rendus par l’auteur même si l’on peut regretter un séquençage un peu trop brusque. Les dessins d’Hajime Yamamura font toujours autant penser à ceux de Takaharu Matsumoto (Agharta chez Kana) mais en plus réussis. Au niveau scénario, la séquence du karaoké est parfaitement rythmée, multipliant les rebondissements pour nous amener dans la seconde partie à une révélation de rigueur : il existe une autre arme magique ! Qui plus est, la toile tissée par l’auteur multiplie ses ramifications entre le clan de l’épée, les envahisseurs aux objectifs inconnus et la brigade des rites, ces multiples clans se faisant la guerre pour un but encore inconnu. L’originalité de ce tome n’est certes pas très grande et l’on a parfois une impression de déjà-vu à sa lecture, mais celle-ci se fait avec un intérêt grandissant au fur et à mesure. Wait & see !
