L'histoire de la série :
Hitaka, un jeune lycéen, découvre un jour qu’il possède des pouvoirs peu communs. Il peut en effet sortir une épée de son bras. Celle-ci lui permet de lutter contre des envahisseurs, des humains ayant l’air d’être possédés. Dans sa tâche, il va se faire assister de Kanata, une camarade de classe, qui voit en lui la réincarnation de son amour du passé, et Haruka Takemi, sa professeur de sport devenue, après la mort de sa tante, sa tutrice. Une lutte au ressort inconnue commence…
L'histoire :
L’accompagnant chez elle, Hitaka se rend compte que lui et Kanata sont suivis par des hommes en noir. Réussissant à les maîtriser assez rapidement, Hitaka entend alors une voiture à proximité. De celle-ci descend un homme qui n’est autre que le père de Kanata. Cet homme a semble-t-il disparu de la vie de sa fille depuis fort longtemps. La discussion tourne court et les ressentiments du passé font leur apparition. Kanata et Hitaka décident alors de partir et de le laisser en plan. En rentrant, Hitaka tombe sur Haruka blessée par la balle qu’elle a reçue par Amano. Il l’emmène alors chez l’inspecteur Togashi, seule personne à qui il fait confiance parmi les autorités. Celui-ci convoque bien évidemment un médecin pour la soigner. Hitaka appelle Kanata pour l’avertir de cela, et la jeune femme décide alors d’aller le rejoindre. Au moment où celle-ci quitte son domicile, elle tombe nez à nez avec son père. Celui-ci insiste pour lui parler et se repent de ce qui s’est passé un peu plus tôt dans la journée. Mais à peine commence-t-il à lui présenter ses excuses que son chauffeur se rue sur eux pour les agresser….
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici un nouveau tome que l’on pourrait qualifier de transition. En effet, pas ou alors très peu de révélations sur l’histoire mais plutôt un développement astucieux de la psychologie de Kanata qui, à la vision de son père, a bien du mal à oublier les anciennes rancoeurs. Le scénario met en avant ses relations tendues pour nous mettre en place deux nouveaux adversaires qui vont rejoindre le clan des envahisseurs, aussi appelés habitants du field. L’action est également moins présente que lors des tomes précédents, laissant à penser que Hajime Yamamura nous livre là un tome de transition. Les dessins de l’auteur sont une nouvelle fois consciencieux, mais on peut de nouveau regretter l’absence de décors ou, s’ils sont présents, leur manque de détails. L’autre point négatif concerne le charisme des personnages qui, s’ils sont bien dessinés, ne sont guère charismatiques. Ainsi, le sixième tome de Kamunagara n’est à proprement parler pas le meilleur depuis le début de la série mais trouve néanmoins sa place en tant que volume de transition. Reste à voir si la suite confirme !