L'histoire de la série :
Hitaka, un jeune lycéen, découvre un jour qu’il possède des pouvoirs peu communs. Il peut en effet sortir une épée de son bras. Celle-ci lui permet de lutter contre des envahisseurs, des humains ayant l’air d’être possédés. Dans sa tâche, il va se faire assister de Kanata, une camarade de classe, qui voit en lui la réincarnation de son amour du passé, et Haruka Takemi, sa professeur de sport devenue, après la mort de sa tante, sa tutrice. Une lutte au ressort inconnue commence…
L'histoire :
Le pilier est enfin sorti et se montre visible aux yeux de tous les humains, provoquant chez certains un sentiment de panique. Mizuha continue sa progression à l’intérieur du pilier avec, à ses côtés, Amano et son petit frère. La pression est grande mais ceux-ci arrivent à la salle de commande où se trouve en son centre un gigantesque arbre. A l’extérieur, une tornade commence à entourer le sommet du pilier. C’est amusé que Tsubasa, l’un des envahisseurs, la contemple et sourit car cela lui fait prendre de l’avance sur son plan. Kanata est à ses côtés et ne partage pas cette impression, car elle sait que le field va provoquer un effet désastreux sur les humains. Elle voit alors Sakura se faire agresser par un monstre et demande à Tsubasa d’intervenir, ce qu’il ne fait évidemment pas. C’est finalement Hitaka qui arrive et sauve l’inspectrice. Celui-ci retrouve ainsi Kanata et lui charge de s’occuper de Sakura le temps qu’il en finisse avec l’envahisseur. Le combat débute mais Tsubasa ne se bat pas vraiment, préférant utiliser une sorte d’invocation à la force hors du commun…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une mise en place assez lente durant les 7 premiers tomes, Kamunagara a su nous surprendre avec le 8ème volume qui mettait en place la fin à venir sous fond d’apocalypse. Dans ce nouveau tome, les bonnes impressions continuent puisque l’apparition du pilier provoque de nombreux effets tous plus désastreux les uns que les autres. Le scénario d’Hajime Yamamura a pris de l’ampleur et c’est tant mieux, car on a là une série qui s’écarte de ses influences de base (Parasite-Kiseiju, édité chez Glénat, en tête) pour trouver une personnalité qui lui est propre. Les dessins n’ont, par contre, guère évolué depuis le début de la série, mais ceux-ci sont corrects, les traits des personnages fins et les trames bien en place. Le seul regret est que le mangaka ne différencie pas assez les visages de ses protagonistes, pouvant ainsi par moment provoquer une certaine confusion lors de la lecture. Composé de 11 tomes, Kamunagara surprend encore et les deux derniers volumes sont déjà attendus avec une certaine impatience. Ce tome confirme donc la bonne voie prise par la série. La suite, vite…
