L'histoire :
Sur l’île de Bali, en Indonésie, les cadavres de touristes japonais se sont multipliés. La rumeur voudrait même que le tueur en série nommé le Ninja Gudeh soit le responsable de tout cela. Ken passe de nombreuses soirées en compagnie de ses amis et de Leuat, une jeune femme amoureuse de lui. Deux de ses amis, Kadeh et Yuri partent en scooter et, sur une petite route, voient des rochers qui bloquent la route. En s’approchant pour les déplacer, Kadeh tombe brusquement à terre, assommé par un homme à la taille impressionnante. Au petit matin, le jeune garçon cours vers Ken, l’avertissant que le Ninja Gudeh a kidnappé la jolie Yuri et l’attend seul dans la jungle. Ne réfléchissant pas plus d’une seconde, il s’empresse de se rendre sur le lieu souhaité. Il se retrouve alors en face d’un individu qu’il avait auparavant fait enfermé, un braconnier au physique hors norme. Détenant Yuri, il fait mettre à Ken des menottes et commence alors à le ruer de coups. Le combat tourne rapidement à l’avantage du braconnier, mais c’est sans compter sur Leuat qui intervient rapidement et rééquilibre le duel.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dernier tome de la série, ce volume 4 ne parvient pas à redynamiser l’intérêt pour ce titre d’Akira Fukaya. Les dessins du mangaka sont toujours aussi particuliers et plutôt simplistes, les traits sont épurés et certaines planches semblent à peine avoir été finies. Certains décors paraissent documentés mais sont insuffisamment présents pour augmenter le niveau graphique. Au niveau scénaristique, des efforts ont pourtant été fournis par l’auteur, avec cette sombre histoire de vengeance, classique mais au début prometteur. La conclusion n’arrange rien puisque la déception pointe le bout de son nez, dommage. Le point décevant de cette série est que l’auteur a rendu son personnage principal assez intéressant mais que le rythme de l’action est tellement mal maîtrisé que l’on n’accroche pas vraiment à ce titre. L’édition est, par contre, bien fournie en bonus, puisque l’on peut découvrir quelques histoires indépendantes en fin de tome, servant à nous montrer le talent de son auteur qui, au final, paraît bien faible.