L'histoire :
Parmi tous les lycées existants de par le monde, il en existe un assez spécial : une académie de ninjas. Chaque année, plusieurs centaines d’élèves ressortent de là-bas aguerris et maîtres dans les arts du renseignement. Alors que l’année a déjà débuté depuis un moment, le principal convoque l’un de ses professeurs, Ogata, afin de lui demander de tester un éventuel nouvel étudiant. Celui-ci se nomme Nikumaru et est le petit-fils du célèbre Sarutobi Happosai. Mais, plutôt que de l’accepter bêtement, le principal émet une condition : l’apprenti ninja doit mettre la main sur le rouleau des techniques secrètes de l’école qui est confié à Ogata. A l’extérieur du bâtiment, Mako, la fille du principal, attend avec impatience l’arrivée de son ami d’enfance qu’elle chérit tant : Nikumaru. Ce dernier salue son arrivée auprès des filles de l’école en faisant exploser plusieurs feux d’artifice près de la piscine, mais Mako repère rapidement où se trouve son ami et, en apprenant qu’il doit passer une épreuve, se rend auprès de son père afin de le faire changer d’avis. Pendant ce temps, Nikumaru essaie de subtiliser de bien des façons le précieux rouleau…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est au début des années 90 que nous découvrions sur nos petits écrans une série animée appelée Le collège des ninjas (ou L’académie des ninjas). Aujourd’hui sort enfin le manga original ayant inspiré la version télévisée. Se composant de 7 tomes, le titre nous propose de suivre Nikumaru, jeune expert en ninjutsu, à son arrivée dans une école. Avec un héros aux caractéristiques physiques plutôt éloignées de celles des héros classiques (il est rondouillard, petit et obsédé), Nikumaru aurait plus sa place dans une série de Rumiko Takahashi (l’auteur de Ranma ½) ou dans Kimengumi (Tonkam). En effet, malgré un univers basé sur les ninjas, la série est plutôt penchée sur le côté humoristique que sur celui de l’action type Naruto (chez Kana). Les rebondissements sont typiques de cette catégorie de mangas et l’humour fonctionne bien ; les amateurs du genre devraient être comblés. Au niveau des dessins, nous avons là un style un peu rétro, normal vous direz-vous car la série date du début des années 90, toujours est-il que celui-ci reste très plaisant, le trait est fin, les trames nombreuses… Une mise en bouche prometteuse qui donnera envie à plus d’un élève (ou ancien) de passer un peu plus de temps sur les bancs de l’école !