L'histoire :
Mako n’a pas toujours été amoureuse de Nikumaru et, il y a près de dix ans, le jour de leur rencontre a été pour le moins chaotique. Ce jour-là, l’actuel directeur de l’école des ninjas s’est rendu avec sa fille dans un village reculé du pays. Le temps est à la neige et, alors qu’ils arrivent à la maison du maître ninja de grande renommée, Mako évite de justesse une table projetée de la fenêtre. Peu après, Kogenta, qui s’est une fois de plus disputé avec le grand père Happosai, sort du trou laissé béant. Venant les accueillir, Kasumi les conduit à l’intérieur et leur présente son fils : Nikumaru. Le jeune garçon fait une curieuse impression à la petite fille, il se jette sur la nourriture et lui fait de grands sourires. Dès la fin du dîner, Nikumaru se rapproche de Mako et lui avoue n’avoir jamais vu de filles aussi jolie qu’elle mais celle-ci lui rétorque qu’elle n’aimera jamais un porcelet comme lui ! Partant jouer dehors, les deux enfants s’amusent à se pourchasser, sautant d’arbre en arbre, mais Mako finit par glisser. Plusieurs filles viennent alors la voir mais elle les repousse, ce qui ne plaît guère au petit-fils d’Happosai...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nikumaru n’a pas fini de nous étonner ! Alors que tout semble faire de lui un ninja maladroit et qui serait la risée de tous, il est encore et toujours un shinobi incroyablement puissant et ce, en utilisant des techniques véritablement farfelues. Dans ce tome, on découvre comment Mako et Nikumaru se sont rencontrés et comment la jeune fille a fini par tomber sous le « charme » du jeune ninja avant de se décider, les années passant, à infliger un régime draconien à son petit ami. Autre rebondissement de choc, après Hattori, voici un nouvel adversaire capable de déjouer la technique du vent divin mais, cette fois-ci, cette personne est une fille ! Des rebondissements nombreux donc, mais qui sont dotés d’un point commun : l’humour qui répond toujours autant présent ! Dans la lignée de Rumiko Takahashi (Inu-Yasha chez Kana), le mangaka offre un rythme élevé à son récit, enchaînant les quiproquos et les catastrophes ! Les dessins sont assez réussis, le trait est fin et les trames ne sont pas trop présentes. L’académie des ninjas nous propose une fois encore un tome très agréable et qui, on l’espère, se poursuivra par la suite.