L'histoire :
Suite à sa dernière affaire, Amamiku a cru voir transparaître l’ombre d’un Dieu, un de ceux qui a su prendre possession d’elle avant qu’elle ne devienne yuta. Le capitaine Manabe essaie de la rassurer mais celle-ci se rend chez une exorciste, suivie de près par Kimizuka. La cérémonie ne se passe pas comme prévu : malgré que l’âme perverse se soit échappée du corps d’Amamiku, celle-ci absorbe toutes les petites âmes alentour et prend une dimension importante. L’exorciste ne semble plus avoir aucun contrôle sur ce qui se passe mais, heureusement, la yuta reprend ses esprits et soumet la mabuya à sa volonté. Amamiku retrouve alors une vue qu’elle avait oublié, la possibilité de voir les âmes errantes. Kimizuka débarque enfin et est rassuré de voir que sa partenaire va bien. Sa joie est malheureusement de courte durée puisqu’en s’approchant d’elle, il tombe dans un trou dans lequel il se retrouve coincé. La yuta n’en tient pas compte et part, suivie peu de temps après par le jeune homme. L’exorciste, quant à elle, les observe et imagine le combat à venir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin de ce diptyque peu banal ayant pour thème l’ésotérisme. Si le premier tome avait su attirer notre attention grâce à un univers bien mystérieux, sa suite se disperse quelque peu. En effet, le scénario se concentre autour de la lutte intérieure d’Amamiku contre un des anciens Dieux qui avait auparavant pris possession d’elle. Si cela aurait pu être passionnant, il n’en est pourtant rien : l’apparition de Kumiko, la petite amie de Kimizuka, a tendance à enlever la vedette à l’héroïne principale ! Les rebondissements manquent de percussion et surtout d’originalité, et on a l’impression de tout voir venir à l’avance. C’est d’autant plus dommage que l’univers était prometteur mais, à trop développer le côté ésotérique, les auteurs ont délaissé l’aspect enquête. Tout n’est pas raté ceci dit : il est intéressant de découvrir un peu plus le passé des protagonistes au travers de multiples flashbacks. Les dessins sont bons et seule l’absence de décors atténue la qualité de ceux-ci. En définitive, La logique des âmes aurait pu se hisser parmi les titres cultes mais, à cause d’une conclusion passable, cela en fait une série moyenne. Dommage.