L'histoire :
Au lycée, Guryû est blessé et ne voit pas comment se débarrasser du cafard monstrueux qui le traque. C’est alors que surgit Guriko et, armée de ses petites cuillères, la demoiselle se débarrasse sans peine de la créature. Après cela, la jeune fille interroge Guryû sur ses sentiments pour Rinné : elle ne comprend pas comment le professeur a fait pour tomber amoureux de Rinné d’un simple regard. Guryû lui raconte alors que, sa famille étant riche, il n’a jamais reçu de sourire sincère : tantôt intéressé, tantôt moqueur, son entourage n’a jamais fait preuve de sincère gentillesse envers lui. Aussi, lorsque Rinné le remercia de l’avoir empêchée de se suicider, il fut touché par la douceur de la demoiselle. Guriko comprend que le professeur éprouve des sentiments inébranlables pour Rinné et, quand cette dernière les rejoint, Guriko décide leur avouer la vérité sur les pommes dans le corps des deux jeunes filles...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume n’avait pas su se montrer très convaincant, aussi comptait-on sur celui-là pour faire décoller l’histoire. Cela partait bien car, après l’attaque d’un insecte rapidement expédié, Guriko nous fait des révélations concernant le pouvoir conféré par la pomme. Cependant, on n’est pas vraiment surpris d’apprendre que le fruit en question rende immortel étant donné le titre de la série. Puis, le méchant nous dévoile également son but et pourquoi il en veut aux détentrices d’une pomme ainsi qu’à Guryû. Fortement inspirée de la Bible, cette partie ne fait pas dans l’innovation si ce n’est que les insectes sont des anges : à part cela, il n’y pas grand-chose de notable. Non seulement on a du mal à être enthousiasmée par ce scénario, mais en plus les scènes d’action ne font pas forte impression (trop rapides, sans intérêt et peu lisibles) et la mièvrerie de Rinné a une certaine tendance à exaspérer. Quant au coup du personnage qui fait ses adieux pour réapparaître quelques pages plus tard avec une perruque pour ne pas assumer sa gentillesse, cela fait perdre du temps inutilement et notre intérêt baisse alors encore d’un cran. Les graphismes ont certes un peu gagné en lisibilité mais c’est à peu près le seul changement positif que l’on remarque, le reste étant tout juste correct. Au final, il va falloir que l’auteur se ressaisisse pour ne pas que l’histoire ne soit définitivement catégorisée comme à oublier.