L'histoire :
En arrivant au lycée, Guriko trouve une lettre dans son casier : un garçon semble n’avoir d’yeux que pour elle et lui donne rendez-vous dans le parc après les cours. Même si elle ne voit pas pourquoi quelqu’un s’intéresserait à elle, Guriko se rend sur place et attend l’auteur de la lettre qui n’a laissé que ses initiales « S.M. ». Rapidement, la jeune fille est encerclée par des insectes : apparemment, elle avait raison de douter. La demoiselle parvient à se défaire de ses adversaires mais éprouve de la tristesse car elle s’était mise à espérer que quelqu’un l’aime. Lorsqu’elle raconte cela le lendemain à Rinné, cette dernière refuse de croire que le soupirant de Guriko soit un assassin. Cependant, cela fait un mois que des filles ressemblant à la description de Guriko sont massacrées et retrouvées en morceaux et qu’un certain Shizuru Mabidera. a disparu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième volume s’articule non pas autour des porteuses de pomme mais autour d’une histoire de meurtres. En effet, même si Guriko reçoit une lettre d’amour, on apprend que des lycéennes se font tuer les unes après les autres et que le tueur est probablement un camarade disparu un mois auparavant. Même si l’enquête apporte un côté sombre à l’histoire et que la narration a gagné en lisibilité, l’intrigue peine à convaincre car les évènements sont très prévisibles et les personnages manquent de profondeur. De plus, le récit s’attarde sur des choses futiles et rajoute du pathos inutilement (notamment lorsqu’on prend le temps de faire connaissance avec la « meilleure amie » de Rinné, jamais apparue auparavant et qui se fait tuer quelques pages plus tard), ce qui n’arrange rien. Question graphismes, l’ensemble stagne et, à part quelques planches découpées de façon originale, on ne constate pas vraiment d’amélioration. Les personnages manquent toujours de charisme, les scènes d’action n’ont pas d’envergure, le tramage est parfois mal choisi... Rien d’enthousiasmant donc et la suite ne s’annonce guère mieux.