L'histoire :
Shinobu est aux anges car Guriko l’a appelé pour lui demander d’aller au ciné dimanche en remplacement de Rinné. Le jeune homme passe alors la semaine à élaborer un plan pour que l’après-midi devienne un moment romantique après le film. Le jour du rendez-vous, Shinobu est surexcité mais il va vite déchanter. En effet, ce n’est pas Guriko qui l’attend mais Guryû : Guriko a invité Shinobu car elle pensait qu’il n’aurait rien d’autre à faire et qu’il serait donc capable d’accompagner Guryû. Ce dernier n’est pas enchanté non plus mais il souhaite aller au cinéma quand même car c’est Rinné qui a choisi le film : selon lui, cela ne peut être qu’un chef-d’œuvre. Malheureusement, le film va se montrer un supplice pour eux et la suite de l’après-midi va virer au cauchemar...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toutes les affaires étant résolues dans le volume précédent, on se demandait ce qu’allait bien pouvoir nous présenter ce dernier volet et force est de constater qu’il est finalement particulièrement inutile. Le premier tiers fait uniquement office de fan-service avec Shinobu qui fantasme sur Guriko, la sœur de Guryû qui prépare un chocolat pour la Saint-Valentin, puis une brève histoire de pédophiles qui tournent autour de petites filles (heureusement, on n’assiste à rien de glauque). Le reste du volume se consacre au trio Guriko-Guryû-Rinné mais il ne se passe rien de vraiment passionnant : on nous présente bien un nouveau monstre mais celui-ci est relégué au second plan, l’intrigue préférant mettre en avant les sentiments des personnages. Hélas, le rendu est de fait mièvre et consternant : malgré l’expressivité des protagonistes, on n’arrive pas à s’émouvoir de ce qu’il se passe et on subit la lecture plus qu’autre chose. Si on veut vraiment trouver un intérêt à ce volume, on dira qu’il permet d’affirmer que cette série est à oublier, au cas où certains en douteraient encore.