L'histoire :
Cela fait maintenant plusieurs années que le Doll House est surnommé le restaurant du bonheur car sa cuisine enchanterait tous ses clients. C’est désormais Yûko et son fils Kôsuke qui le tiennent, mais ce dernier voudrait que les recettes soient tablées sur celles que son père avait créées, des plats français. Seulement, sa mère préfère rendre la cuisine abordable à tous et adapte les plats à tout un chacun, provoquant ainsi la colère de son fils. C’est ainsi qu’un soir, un père vient accompagné de son fils et souhaite lui faire découvrir une recette de Yûko, dérivée du foie gras. Ce plat n’est qu’au menu du midi mais la restauratrice accepte de le préparer puisqu’il s’agit de l’anniversaire du petit garçon. Seulement, en cuisine, les tensions se font immédiatement sentir, Yôsuke pestant que le foie gras est un met qui ne doit pas être mélangé à n’importe quoi et que son prix en fera un plat très cher. Elle riposte alors en lui montrant qu’elle ne prend que quelques petits morceaux et qu’elle le mélange à du riz, cela apportant un goût que même les enfants peuvent apprécier.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La collection Doki-Doki avait su nous surprendre avec la série Aya, conseillère culinaire en nous proposant de suivre des personnages dans un univers peu montré dans le 9ème art : la cuisine ! Celle-ci étant achevée, nous découvrons maintenant Le restaurant du bonheur. Même sujet, même maquette, mais résultat assez différent. A première vue, rien ne choque : les dessins sont plutôt bien faits, si ce n’est le profil des protagonistes dont le nez remonte tout seul. Tous les plats et autres ustensiles sont bien illustrés et nous ouvriraient presque l’appétit ! Le souci est que le mangaka scénarise ses histoires d’une façon toujours identique, tant et si bien que le scénario nous montre une perpétuelle opposition entre Yûko et Yôsuke pour savoir qui préparera le meilleur plat, avant de voir le client pleurer de joie en goûtant le résultat. Ceci s’avère au départ assez sympathique mais l’ensemble est trop répétitif. Ce premier tome n’est pas mauvais et pourrait même devenir intéressant si l’auteur changeait sa formule. A suivre…