L'histoire :
Mlle Koike invite son grand-père au restaurant le Doll House afin de se repaître d’un bon repas. Le vieil homme étant diabétique, Yuko lui a préparé un plat faible en calories. Convaincue, la jeune femme décide de choisir ce lieu pour le prochain banquet annuel de la société de son grand-père. Yuko décide alors de préparer un repas unique et qui ferait moins de 500 kilocalories ! Kosuke a beau s’interposer, proposant de faire un repas gastronomique faisant grand effet, la décision est déjà prise. Le problème est que la cuisine française, spécialité du restaurant, est faste et raffinée. Le jour venu, à peine les convives sont-ils arrivés que des jalousies se font déjà sentir : certains cadres de l’entreprise voient d’un mauvais œil que la petite fille du président se charge de tout : ils comptent bien l’évincer si celle-ci prend une part importante dans le décisionnaire. Le repas commence et les premiers plats étonnent les invités : filet d’anguille, carpaccio de thon… L’ensemble surprend car la présentation, bien que soignée, ne fait pas dans le raffinement actuel du restaurant, ce qui émeut le président…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les séries parlant des arts de la table se multiplient ces derniers temps, que se soit sur le vin avec Sommelier ou Les gouttes de Dieu (toutes deux chez Glénat) ou sur la cuisine avec Aya conseillère culinaire ou Le restaurant du bonheur (toutes deux chez Doki-Doki). Cette dernière a pour sujet principal la gastronomie française et son adaptation à la culture japonaise. Le premier tome nous avait passablement déçu : on ressentait clairement l’envie de bien faire du mangaka mais le récit avait tendance à tomber dans le larmoyant énervant et à nous montrer une bête opposition entre Kosuke et Yuko. A la fin du précédent volet, les espoirs étaient cependant de mise puisque le jeune garçon commençait à accepter la cuisine de sa belle-mère. Ce tome confirme cela et, au travers de cinq histoires pour autant de chapitres, on suit de véritables épreuves pour les propriétaires du Doll House : client diabétique ou encore exigeant des produits de haute gamme. Le côté « larmes » est moins présent et, au final, on parcourt le tome avec un certain intérêt. Les dessins s’affinent aussi et les profils sont ainsi moins choquants. Ce nouveau volet s’avère donc plutôt intéressant. A suivre…