L'histoire :
Kosuke continue son apprentissage de la cuisine française en faisant goûter à Hirata, l’ancien ami de son père, quelques-unes de ses nouvelles recettes. Malgré ses efforts, il semble à chaque fois manquer quelque chose, un peu d’huile ou de sel. En fin de service, Aï demande à Kosuke si elle peut partir : elle doit retrouver Osamu, un ancien camarade de classe à qui elle a préparé des desserts pour l’encourager à avoir ses examens. Durant leur rendez-vous, ils croisent un inspecteur de police, Fujimoto, qui est une connaissance d’Osamu et de Kosuke. Ils décident alors d’aller manger un morceau au Doll House. Là bas, Fujimoto annonce qu’il a l’intention de quitter la police prochainement, ce qui motive Kosuke, Aï et Osamu à lui préparer un bon repas. Le premier plat est à base de poisson, mais pas n’importe lequel : il s’agit d’un Saint-Pierre, un de ceux provenant de la ville d’origine du policier. Il faut dire qu’ils le connaissent bien puisque celui-ci les a croisés maintes fois durant leur jeunesse. Les deux garçons avouent alors à l’inspecteur que, grâce à lui, leur vie a pris une meilleure voie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré de ternes débuts, Le restaurant du bonheur a trouvé avec son second volet une orientation plus intéressante, cela venant principalement de Kosuke, le personnage principal qui était clairement antipathique. Depuis, il a changé en s’ouvrant aux autres et surtout en prenant la décision courageuse de partir à l’aventure. Il s’en va donc apprendre de nouvelles recettes dans tout le pays et s’adapte aux goûts des personnes qu’il rencontre. Si les différentes histoires contenues dans ce tome n’ont rien de transcendantes, elles restent tout de même agréables à lire, notamment grâce à un humour un tantinet fripon, Kosuke étant un véritable Don Juan. Entre les chapitres, ce tome comprend quelques notes explicatives sur les recettes ou leurs origines, et cela devrait assurément plaire aux amateurs de cuisine. Les dessins sont également plus réguliers, notamment en ce qui concerne les profils des visages. Le soin apporté aux aliments est notable et nous donnerait presque l’eau à la bouche. L’orientation prise par la série nous donne clairement envie de continuer à suivre les péripéties culinaires de Kosuke et de Yuko, et ce, grâce à ce tome réussi !