L'histoire :
Kosuke a été invité par un restaurateur de renom qui possède le restaurant « La grande chèvre » afin qu’il puisse profiter de son expérience durant trois jours. Arrivé là bas, il déchante assez vite : les cuisiniers sont distants avec lui et Kazuki, le chef, a beau être considéré comme un génie, il est particulièrement antipathique. Afin de rompre la glace, Kazuki demande à Kosuke de lui préparer l’une de ses spécialités, ce qu’il fait avec un véritable plaisir. Une fois terminé, il lui apporte un sauté de bar aux champignons sauce noisette, mais le chef ne porte même pas le plat à sa bouche car il juge ce type de cuisine totalement dépassé. Kosuke est ensuite prié de s’atteler à des tâches ingrates plutôt que de gêner les cuisiniers. Alors qu’il s’apprête à jeter les déchets des poissons qu’il vient de découper, l’apprenti est interrompu par Kosuke qui lui propose de l’aider à préparer un repas pour toute l’équipe et uniquement avec ce qui lui reste. A la fin du service, Kosuke propose alors la soupe qu’il a préparée mais l’un des cuisiniers jette le bol à terre, ce qui fait rentrer le jeune cuisinier dans une rage folle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’heure est au bilan à l’occasion de ce dernier tome du Restaurant du bonheur. Après des débuts un peu gnangnans, la série a su devenir attachante au fur et à mesure grâce au changement brutal de comportement de son héros : carrément antipathique au départ, il devient attachant à la fin ! Quel changement ! Dans ce dernier tome, on le voit prendre des décisions importantes et se tracasser pour les autres, chose qui était impensable auparavant. Ce manga culinaire aime à nous sublimer les plats, fusionnant les recettes et les ingrédients de tout pays ou région afin d’en tirer le meilleur goût. Si l’ensemble reste un peu trop gentillet, on ressort de ce tome plutôt content, même si la conclusion est un peu trop théâtrale, sans être pour autant bâclée. Contrairement à Aya conseillère culinaire (chez Doki-Doki), l’un des reproches que l’on pourrait énoncer à l’encontre du Restaurant du bonheur est le fait qu’aucune recette ne nous est expliquée : on aurait apprécié pouvoir tester celles de Kosuke ou de Yuko ! Les dessins restent corrects et l’on apprécie que, au fil des tomes, le mangaka ait un peu calmé les effusions de larmes des clients du restaurant ! Toujours est-il que les amateurs de cuisine trouveront là un manga plaisant et qui a su se bonifier avec le temps.
