L'histoire de la série :
En heurtant un petit mausolée, Yôsukeva se voit investi du pouvoir du phénix. Celui-ci lui permet de tirer des flèches aux pouvoirs énormes. Faisant équipe avec le professeur Ezo (qui, lui, détient le pouvoir de la lance) et Yomogi (une prêtresse du temple Romogi), il va devoir affronter des kenzoku, des monstres ou fantômes dont les instincts meurtriers causent de nombreux massacres dans la ville de Miyakono. Yôsuke, en contrepartie de ce pouvoir, subit une contrainte : il a donné son avenir au phénix. C'est-à-dire que si notre lycéen ne vient pas à bout d’un certain nombre de kenzoku, il mourra au bout d’un an.
L'histoire :
Yôsuke et tous les camarades de sa classe viennent passer un séjour sur l’île d’Unagami-jima, et ce, accompagnés par le professeur Ezo. Le but de notre lycéen est de découvrir si la théorie élaborée disant que les kenzoku surgissent dans cette région est vraie. Au bout de quelques heures, Yomogi regarde Iwaki nager lorsqu’elle voit une jeune fille complètement trempée sortir de l’eau totalement habillée. Celle-ci arrive néanmoins à énoncer quelques mots sommant les personnes de sortir de l’eau. Une curieuse ombre semble se rapprocher dangereusement d’Iwaki qui, à l’entente du cri d’alerte de Yomogi, rejoint la plage. De son côté, Yôsuke explore l’île et prend connaissance du folklore et des tragédies récentes. Tandis que nos lycéens passent la nuit à s’amuser et à se faire peur, de curieuses ombres sortent de la mer. Iwaki décide de préparer une sortie en extérieur, dont le but est d’effrayer ses camarades. Seulement, cela ne se passe pas comme prévu, puisque lors de la visite du cimetière, un homme étrange semble les suivre. Un homme avec des tentacules en guise de bras…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici le second tome d’Otogi Matsuri, la première série de l’ancien graphiste de jeux vidéo, Jun’ya Inoue, qui fait suite à un premier tome fort réjouissant. Les dessins fins font toujours leur effet, et le design un peu trop classique de certains personnages (Ezo par exemple) s’oppose à celui des kenzoku, qui sont véritablement impressionnants. Dans ce second tome, l’opposition entre les décors ensoleillés et l’univers sombre fonctionne à merveille, plaçant ainsi une ambiance qu’aucun shônen ne peut proposer. La violence de certains moments peut d’ailleurs le faire classer parmi les seinen. Suivant les schémas classiques du genre, ce second volume déçoit quand même quelque peu, du fait de tomber dans un classicisme trop grand dans la première partie, et laissant ainsi une place plus grande à l’humour. Trop, peut être ! Moins passionnant, certes, ce tome 2 n’en est pas moins un moment de lecture agréable, bien dessiné, à l’ambiance travaillée. Ce manga nous promet une aventure qu’il conviendra de juger au prochain volume pour savoir si les espoirs placés dans cette série vont infirmer ou confirmer tout le bien que l’on pouvait en penser.
