L'histoire de la série :
En heurtant un petit mausolée, Yôsukeva se voit investi du pouvoir du phénix. Celui-ci lui permet de tirer des flèches aux pouvoirs énormes. Faisant équipe avec le professeur Ezo (qui, lui, détient le pouvoir de la lance) et Yomogi (une prêtresse du temple Romogi), il va devoir affronter des kenzoku, des monstres ou fantômes dont les instincts meurtriers causent de nombreux massacres dans la ville de Miyakono. Yôsuke, en contrepartie de ce pouvoir, subit une contrainte : il a donné son avenir au phénix. C'est-à-dire que si notre lycéen ne vient pas à bout d’un certain nombre de kenzoku, il mourra au bout d’un an.
L'histoire :
Yôsuke vient à peine de sortir de l’hôpital qu’il manque de se faire renverser par un bus. Heureusement un jeune homme l’attrape avant l’éventuel incident. Prenant la même direction, le temple de Miyakono, tous deux font le chemin ensemble et à leur arrivée, Yomogi court vers celui qui se nomme Tomo, et qui n’est autre que son petit ami. De son côté, Kenji accompagne deux inspecteurs fouillant tous les autels et temples de la ville afin d’y débusquer les kenzoku. Arrivant près d’une petite forêt, les policiers commencent à s’entretenir avec ce qui semble être une religieuse. Celle-ci s’avance alors vers l’un d’entre eux et saisit sa tête avec ses deux mains. L’effet sur l’inspecteur est immédiat : son visage brûle ! Kenji décide soudain d’utiliser son pouvoir, les griffes de Byakko, et le combat semble court puisqu’il parvient à la décapiter. Malheureusement, les kenzoku ne sont pas aussi faibles que ça, et la tête fusionne avec un arbre alentour, se servant des racines pour épuiser le jeune garçon. Mais l’arrivée du professeur Ezo Ryuichi devrait changer la donne…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Otogi Matsuri est une série qui devient de plus en plus passionnante. Les mystères se dévoilent progressivement tandis que le compte à rebours tourne pour le héros. Dans ce tome, les rebondissements sont nombreux sur les personnages et les relations qu’ils entretiennent entre eux, mais aussi sur le fait que les kenzoku veulent toujours accéder à la ville et ne restent pas ainsi dans les bois ou la campagne. Le scénario multiplie avec brio l’action, l’humour, la magie et la violence. Cette dernière est d’ailleurs un peu moins présente que dans le tome 4. Jun’ya Inoue nous propose également des planches très réussies, aux décors détaillés et très présents. Son trait est, quant à lui, toujours aussi fin, et les trames ne sont pas en surabondance. Du côté des dessins donc, le progrès est palpable, bien que les précédents tomes étaient déjà fort réussis, tant et si bien que l’on a l’impression que le mangaka a atteint son niveau de croisière. L’action est de tous les instants dans cette série, on assiste même à une course poursuite en voiture bien rendue, et c’est ce qui fait de ce shônen un titre passionnant que l’on a grande hâte de voir se poursuivre avec le tome suivant.
