L'histoire de la série :
En heurtant un petit mausolée, Yôsukeva se voit investi du pouvoir du phénix. Celui-ci lui permet de tirer des flèches aux pouvoirs énormes. Faisant équipe avec le professeur Ezo (qui, lui, détient le pouvoir de la lance) et Yomogi (une prêtresse du temple Romogi), il va devoir affronter des kenzoku, des monstres ou fantômes dont les instincts meurtriers causent de nombreux massacres dans la ville de Miyakono. Yôsuke, en contrepartie de ce pouvoir, subit une contrainte : il a donné son avenir au phénix. C'est-à-dire que si notre lycéen ne vient pas à bout d’un certain nombre de kenzoku, il mourra au bout d’un an.
L'histoire :
Yôsuke part en compagnie de Mikawa, Kenji et Ezo auprès d’une scierie où l’un des employés aurait vu un être gigantesque en pleine nuit. A leur arrivée, ils découvrent que des forces spéciales s’y trouvent déjà, et Ezo assiste à une altercation entre une vieille dame et le patron de la scierie mais n’entend pas quel est le sujet de la discorde. L’inspecteur Todoroki commence une enquête de voisinage mais, faute de preuve, renvoie les membres du groupe chez eux. En partant, Yôsuke se demande alors si le kenzoku ne pourrait pas être nocturne et cela semble se confirmer puisqu’au détour d’une route de montagne, deux lumières commencent à se profiler derrière leur véhicule. Ce n’est pas une voiture ou même un camion mais bel et bien un kenzoku qui se dirige à grande vitesse sur eux. Yôsuke passe alors par le toit ouvrant et, au moment de tirer, entend Ezo lui hurler de rester à l’intérieur car la voiture va rentrer dans un tunnel ! Mikawa va ouvrir le coffre afin que le jeune homme puisse à nouveau tirer mais le kenzoku est rapide et arrive à esquiver facilement la flèche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce nouveau tome des aventures de Yôsuke est extrêmement palpitant ! Contrairement aux précédents volets, le scénario se concentre sur un seul adversaire qui va, durant tout le volume, poser de nombreux soucis à nos possesseurs de pouvoirs sacrés. Le rythme est haletant et le kenzoku particulièrement impressionnant. Celui-ci nous rappelle d’ailleurs quelque peu celui du premier tome par sa puissance. On fait aussi la connaissance d’une nouvelle jeune fille, Ringo, possédant le pouvoir de kenki et qui, comme à l’accoutumée, s’avère jolie comme tout ! Jun’ya Inoue nous offre donc un character design réussi, son trait est fin, détaillé, et son cadrage est véritablement impressionnant tant celui-ci est cinématographique. L’auteur utilise aussi les trames à bon escient, en ne les plaçant pas en surabondance. On constate également la présence multiple de pleines pages où le talent du mangaka transpire une nouvelle fois. Ce sixième tome confirme qu’Otogi Matsuri devient une série de plus en plus indispensable de par ses nombreuses qualités (scénaristiques et visuelles) qui ne cessent de s’accentuer au fur et à mesure que les tomes avancent. A lire !