L'histoire de la série :
En heurtant un petit mausolée, Yôsukeva se voit investi du pouvoir du phénix. Celui-ci lui permet de tirer des flèches aux pouvoirs énormes. Faisant équipe avec le professeur Ezo (qui, lui, détient le pouvoir de la lance) et Yomogi (une prêtresse du temple Romogi), il va devoir affronter des kenzoku, des monstres ou fantômes dont les instincts meurtriers causent de nombreux massacres dans la ville de Miyakono. Yôsuke, en contrepartie de ce pouvoir, subit une contrainte : il a donné son avenir au phénix. C'est-à-dire que si notre lycéen ne vient pas à bout d’un certain nombre de kenzoku, il mourra au bout d’un an.
L'histoire :
Yomogi se sent mal depuis que son petit ami Tomo l'a quitté, elle en a même perdu l'appétit. Allongée sur son lit, elle a une vision dans laquelle un kenzoku est présent. La jeune fille est réveillé par des secousses, un terrible séisme se fait sentir. Au petit matin, le bilan est lourd, les routes autour de Miyakono sont détruites et de nombreuses habitations sont abîmées. Ezo interpelle alors les autorités en leur montrant quelque chose d'assez curieux : seule Miyakono a ressenti les effets des vibrations, cela ne peut être que produit par un kenzoku. Yomogi lui annonce alors avoir eu une vision allant dans ce sens, mais brusquement, la lycéenne en a une nouvelle, qui est suivi immédiatement d'une nouvelle secousse. Les secours commencent à se préparer et Ezo propose alors un plan d'attaque pour ce kenzoku souterrain. Yôsuke part donc s'entraîner à tirer quelques flèches de l'arc de Suzaku et ce avec l'aide de Yomogi. Mais la tâche semble bien ardue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La chasse aux kenzoku se poursuit dans ce septième tome et ce, pour notre plus grand bonheur, Otogi Matsuri depuis quelques volumes, nous a montré de grandes qualités visuelles et narratives. Ces nouveaux chapitres bénéficient d'un traitement graphique de qualité, cadrage spectaculaire, personnages racés et monstres originaux. L'expérience qu'a l'auteur dans le monde du jeux vidéo lui a apparemment été bien utile pour rendre son récit dynamique au possible. Ce tome va, à l'instar du précédent, se focaliser sur un seul ennemi, mais curieusement l'intensité est moins grande. Pourtant, les catastrophes sont là, la ville va même être mis à contribution à cause des séismes provoqués par le kenzoku. Jun'ya Inoue joue la carte de l'originalité en nous montrant un monstre qui ne se déplace que sous terre, rendant particulièrement difficile son élimination. Les relations entre les personnages sont aussi plus présentes, Yomogi qui s'est fait plaquer par Tomo, ne sait plus où donner de la tête et pense avoir des sentiments envers Yôsuke. En définitive, ce tome reste une valeur sûre.
