L'histoire de la série :
En heurtant un petit mausolée, Yôsukeva se voit investi du pouvoir du phénix. Celui-ci lui permet de tirer des flèches aux pouvoirs énormes. Faisant équipe avec le professeur Ezo (qui, lui, détient le pouvoir de la lance) et Yomogi (une prêtresse du temple Romogi), il va devoir affronter des kenzoku, des monstres ou fantômes dont les instincts meurtriers causent de nombreux massacres dans la ville de Miyakono. Yôsuke, en contrepartie de ce pouvoir, subit une contrainte : il a donné son avenir au phénix. C'est-à-dire que si notre lycéen ne vient pas à bout d’un certain nombre de kenzoku, il mourra au bout d’un an.
L'histoire :
Le combat contre le clan Kago, des kenzoku redoutables, se poursuit pour Yosuke et ses amis possesseurs d’armes sacrées. Le lycéen se retrouve en face de Shusaku, un démon terriblement puissant utilisant des talismans comme armes. Ce dernier les envoie sur Yosuke qui les évite mais, petit à petit, il laisse à découvert les forces de police derrière lui, faisant d’elles des victimes potentielles. Shusaku en profite d’ailleurs pour attaquer mais les policiers se cachent derrière ce qu’ils peuvent. Yosuke n’arrive pas à prendre le dessus sur son adversaire et ce, malgré l’utilisation d’une arme à feu. Il ne voit alors qu’une solution et dégaine sa dernière flèche dans le sol. Le kenzoku s’en rend compte : il échappe de peu à cette attaque surprise et arrive à détruire quasiment toutes les flèches. Une seule ne touche pas sa cible et se dirige vers son envoyeur. Yosuke la saisit rapidement et s’en sert pour trancher la gorge de Shusaku avant de lui planter en pleine tête. Le laissant pour mort, le possesseur d’arme sacrée se rend vers le sanctuaire mais constate que de nombreux corps parsèment le sol…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, les détenteurs d’armes sacrées ont bien du mal à battre le fameux clan Kago ! Entamé dans le précédent volume, le combat se termine (quasiment) dans ce tome une nouvelle fois riche en séquences d’action ! Plus le temps passe et plus les kenzoku nous font penser aux extraterrestres d’une autre série, celle d’Hiroya Oku, Gantz (chez Tonkam). La différence est bien évidemment que Otogi Matsuri est bien moins malsain et violent. Si le scénario est assez simple, les personnages restent attachants à chaque instant et, pour une fois, on découvre un héros plus sensible que la première impression ne le laisserait le présager. Outre un récit qui ne nous laisse pas un seul temps mort, on ne peut s’empêcher de voir le soin apporté par le mangaka à ses planches. En plus de personnages fins et travaillés, son design concernant les kenzoku est habile et impressionne à chaque fois, notamment lors de doubles pages. Ce nouveau volet nous captive une fois de plus et l’on a hâte de voir ce qu’il pourrait advenir de ces porteurs d’armes ! Un shônen bien ficelé et passionnant !
