L'histoire de la série :
En heurtant un petit mausolée, Yôsukeva se voit investi du pouvoir du phénix. Celui-ci lui permet de tirer des flèches aux pouvoirs énormes. Faisant équipe avec le professeur Ezo (qui, lui, détient le pouvoir de la lance) et Yomogi (une prêtresse du temple Romogi), il va devoir affronter des kenzoku, des monstres ou fantômes dont les instincts meurtriers causent de nombreux massacres dans la ville de Miyakono. Yôsuke, en contrepartie de ce pouvoir, subit une contrainte : il a donné son avenir au phénix. C'est-à-dire que si notre lycéen ne vient pas à bout d’un certain nombre de kenzoku, il mourra au bout d’un an.
L'histoire :
Pensant avoir terminé leur travail en éliminant Hydra, Yosuke et ses amis n'auraient jamais imaginé combien leur tâche serait difficile avec le réveil de Rokujo et des membres de son clan. Des journalistes souhaitant obtenir un scoop se rapprochent du temple mais, à peine ont-ils le temps d'arriver qu'un kenzoku les accueille. Heureusement pour eux, Ezo intervient et réussit tant bien que mal à s'en débarrasser. Seulement, sa tâche est loin d'être achevée puisque de nombreux autres kenzokus apparaissent et que celui qu'il vient d'éliminer n’était qu’un des plus faibles ! Yosuke somme alors ses amis de battre en retraite. Dans leur fuite, ils retrouvent Tomokazu qui se propose de les emmener grâce à son véhicule. Tout le monde monte à bord à l'exception d'Ezo qui, en voyant les monstres se rapprocher à grande vitesse, fait le choix de rester seul pour les affronter : il a encore l'espoir de libérer Kenji, prisonnier des mains de Rokujo…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Onzième et avant-dernier tome pour cette première série de Jun'ya Inoue, qui à l'origine était designer dans le milieu des jeux vidéos. Arrivée à ce niveau, la série aurait pu s'essouffler car il faut dire que la recette paraissait fort simple : douze monstres à affronter sous peine de voir leur seigneur se réveiller, sans oublier non plus un héros pressé par le temps et dont la mort est programmée par le pacte qui le lie à son arme sacrée ! Si ce postulat aurait pu tourner court, il n'en est rien et cela grâce à un scénario aux rebondissements permanents mettant avant tout l'accent sur l'action ! Dans ce tome, les combats et les monstres s'enchaînent sans un seul temps de répit pour nos héros qui sont complètement dépassés ! Le final débuté dans le précédent tome nous fera irrémédiablement penser à une série comme Gantz (chez Tonkam) : le rythme est trépidant et les surprises vont bon train ! Notons cependant que, contrairement à la série d'Hiroya Oku, Otogi Matsuri se révèle bien moins violent. Les dessins du mangaka complètent cette bonne impression et, si ceux-ci étaient déjà satisfaisants au début de la série, ils sont aujourd'hui assez impressionnants ! Qu'il nous tarde de découvrir la conclusion de cette série !
