L'histoire de la série :
En heurtant un petit mausolée, Yôsukeva se voit investi du pouvoir du phénix. Celui-ci lui permet de tirer des flèches aux pouvoirs énormes. Faisant équipe avec le professeur Ezo (qui, lui, détient le pouvoir de la lance) et Yomogi (une prêtresse du temple Romogi), il va devoir affronter des kenzoku, des monstres ou fantômes dont les instincts meurtriers causent de nombreux massacres dans la ville de Miyakono. Yôsuke, en contrepartie de ce pouvoir, subit une contrainte : il a donné son avenir au phénix. C'est-à-dire que si notre lycéen ne vient pas à bout d’un certain nombre de kenzoku, il mourra au bout d’un an.
L'histoire :
La situation semble mal engagée pour Yosuke et ses amis : Mr Ezo et Kenji sont entre les mains des kenzoku et Irori est gravement blessé. Le jeune homme décide de sacrifier ses derniers jours en passant un pacte avec Suzaku lui permettant d’obtenir une puissance plus forte encore. Passant ses derniers instants de calme avant de se lancer dans le combat, il se rapproche de ses deux amies Junko et Yomogi. Avant de se lancer dans la bataille, Yosuke se fait même interviewer par des journalistes, la catastrophe ayant lieu à Miyakono et ne pouvant plus être dissimulée aux médias ni à la population. Kago et les kenzoku ont pris possession de la ville, traquant les derniers possesseurs d’armes sacrées. Brusquement, Yosuke et Irori font leur apparition sur un char. Les monstres n’attendent pas une seconde et se lancent à leur poursuite. Seulement, ceci est une ruse car il s’agit en fait d’un des petits renards de Yomogi et du raton laveur. Les deux amis sont en fait au sanctuaire et, alors qu’ils réussissent à libérer Mr Ezo et Kenji, ceux-ci se retrouvent pris dans le piège de Rokuro, le seigneur des kenzoku...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Otogi Matsuri s’achève donc avec ce 12ème tome nous présentant une fois encore de l’action ininterrompue. Cette fois-ci, on découvre un Yosuke livrant sa dernière bataille contre les kenzoku et le seigneur Rokuro se révèle un adversaire hors du commun, capable de se régénérer mais aussi de ressusciter tous ses vassaux. Avec un scénario misant tout sur l’action et un aspect fantastique basé sur des mythes japonais, le mangaka a su trouver une formule agréable à lire. Si certains passages semblent un peu inutiles (le coup de l’interview par exemple), le tome n’est jamais ennuyeux. Le dessin de Jun’ya Inoue est très réussi, l’ensemble est assez détaillé et les créatures sont particulièrement bien designées, à contrario des héros qui se révèlent plus classiques. L’action est bien retranscrite notamment grâce à un cadrage bien senti. Au final, ce douzième et dernier tome est plutôt réussi. Pour une première série, Jun’ya Inoue s’en est très bien sorti et, à la vue des qualités présentes dans ce titre, il est à n’en point douter indéniable que ses prochaines séries devraient être accueillies avec un certain enthousiasme.