L'histoire de la série :
Himezono Reiko est une jeune lycéenne charmante, au corps de rêve. Pour autant, celle-ci n’a pas eu une vie facile : elle est orpheline et n’a qu’une sœur jumelle, Lirka, disparue il y a fort longtemps. Reiko exerce la profession de marchande de zombies. Autrement dit, elle profite de ses connaissances en magie noire pour faire revivre les morts. Elle accepte donc de nombreuses missions, lors desquelles elle se fait chèrement payer pour ses services. Mais ses clients ne sont pas forcément heureux de revoir les morts, surtout si ceux-ci portent avec eux un douloureux secret. Reiko fait ainsi passer la vérité avant toute autre chose dans sa quête de l’étrange.
L'histoire :
L’un des trois disciples de Camilla, Morgos, a décidé d’en finir avec Reiko et ses amis. Le premier d’entre eux qu’il choisit comme adversaire est Gojin. Jet Jones décide de lui proposer un marché : s’il débarrasse le plancher, il repartira avec un manga fripon ! Le disciple de Camilla n’en peut plus car il veut absolument ce numéro collector de « Lolomilk » : afin de l’obtenir, il décide de tuer tous ses adversaires. Pour ça, il s’apprête à tirer des missiles mais Gojin lui flanque une droite. Projeté à terre, Morgos laisse échapper ses projectiles qui explosent non loin de Reiko et des autres. Ces derniers profitent de la confusion pour s’enfuir mais Morgos se met à les poursuivre. Gojin ruse alors en jetant le manga dans l’eau, suite à quoi le disciple de Camilla se rue sur l’exemplaire de « Lolomilk » afin de le sauver. Mais il se fait surprendre par un Gojin passablement énervé qui l’élimine du même coup. La menace Morgos désormais éliminée, la bande de Reiko se rend auprès de la demeure de Camilla mais, à leur arrivée, un corps enflammé en sort. Il s’agit de Sally Burns qui vient de subir le traitement de faveur d’Himmler, seconde disciple de la sorcière…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Reiko the zombie shop s’achève (enfin) avec ce onzième et dernier tome ! Cette première série de Rei Mikamoto commençait sous les meilleurs auspices (une jeune fille vendant ses services de nécromancienne pour résoudre des affaires particulièrement sordides) mais l’auteur a pris des directions parfois maladroites. Outre le système d’invocation faisant penser à Pokémon (si, si), nous avons suivi ces derniers temps une affaire un peu plus longue (débutée au tome 9) où l’on assiste à la résurrection d’une sorcière des anciens temps nommés Camilla. Si le scénario est extrêmement basique, on sent pertinemment que le mangaka se fait plaisir avant tout, multipliant ses propres références (la maison page 30 est celle du film « Massacre à la tronçonneuse ») à un humour potache. L’ensemble est parfois limite vulgaire (le « miel » d’Himmler provenant de son entrecuisse) et les poses de fan-service omniprésentes. Mikamoto ne se cache pas d’aimer les grosses poitrines (voir sa préface) et nous le démontre dans toute sa série où les jeunes demoiselles sont pourvues de proportions mammaires défiant la théorie de la pesanteur ! Les dessins restent assez corrects et jouent avant tout la carte du dynamisme. Si les amateurs des derniers tomes apprécieront, les autres oublieront la série très vite.