L'histoire :
Après la rencontre houleuse avec les autres habitants de Mundus Fabula, Imosé est en train de déprimer : il est le seul à ne pas avoir d’arme pour se battre. Le garçon est en train de ruminer cela quand Kurumisawa et Akatsuki le rejoignent. Akatsuki a organisé cette petite réunion pour mettre au point avec eux la stratégie à employer lorsqu’ils seront de nouveau appelés par le miroir. Ensuite, le jeune homme échange son numéro de téléphone et repart seul. Imosé en profite pour interroger Kurumisawa sur l’utilisation de son pouvoir. La demoiselle ne sait pas vraiment comment tout est arrivé mais lui fournit une piste intéressante : avant de pouvoir utiliser des cordes de koto, elle a ramassé des plectres identiques au sien dans Mundus Fabula. Imosé a trouvé un morceau de fusain là-bas et se demande si cela pourrait lui servir d’arme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième opus ne manque pas d’intérêt puisque les choses se précipitent, aussi bien en ce qui concerne les révélations que l’action. Tout d’abord, Imosé découvre qu’il a une arme dans les mains et ne se fait pas prier pour l’essayer dès qu’il passe de l’autre côté du miroir. De plus, toute la lumière est faite sur Araragi, on fait connaissance avec le maître de Minakata, le rôle de Mundus Fabula nous est enfin expliqué... Côté action, les affrontements se multiplient, le suspense est au maximum et c’est carrément le monde entier qui se retrouve en péril. La qualité de la narration, l’originalité du synopsis et du caractère de ses personnages rendent l’histoire absolument palpitante : on est agrippé à chaque page tant les évènements s’enchaînent à vive allure. Toutefois, on reste un peu circonspect quant au dénouement final : ce dernier est assez abrupte et marque plutôt la fin d’un cycle que la conclusion de l’histoire. Cela est un peu dommage mais l’espoir de recroiser les personnages dans un autre titre (ce que l’auteur sous-entend légèrement) est là pour nous consoler. En tout cas, cette trilogie reste intéressante à découvrir.