L'histoire :
Devenu manager d’un girls-band, Ken revient du Japon avec les jeunes femmes où ils ont essayé de resserrer leurs liens en vue de la carrière qui les attend. KG, le chef de son agence, est en perpétuelle recherche de business et fréquente du coup certains hauts dignitaires coréens. Ses derniers contacts lui offrent même une véritable fortune s’il accepte que les filles deviennent leurs esclaves sexuelles. Si KG est déstabilisé dans un premier temps, il accepte finalement cette requête, même celle du député qui souhaite avoir des faveurs venant de sa propre fille. Si Ken dépose les jeunes femmes à l’agence, il n’est pas au courant de ces sombres manœuvres et, alors qu’il revient le soir, il tombe sur celles-ci en pleurs. Ah-Jung tient même un couteau dans ses mains et le plante dans l’abdomen de Ken qui est étonné d’un tel geste. Des hommes de main de KG font alors irruption dans la pièce et assomment l’ancien chef de gang avant d’emmener les filles auprès d’autres dignitaires. En reprenant conscience, Ken apprend tout ce qui vient de se passer et décide d’aller voir son ancien gang...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
S’il y a bien une série qui ne déçoit pas, il s’agit bien de Sun-Ken Rock. Depuis les premières pages, l’auteur coréen, Boichi, a réussi à mêler action, humour et érotisme sur fond de guerre de gangs coréens et de luttes de pouvoirs. Depuis le neuvième album, le manhwaga explore les dessous du show-business musical et fait du chef de gang le manager d’un girls-band dont, c’est évident, chacune des membres est une bombe anatomique. Entre pulsion et tentation, la vie de Ken est loin d’être facile car il met un point d’honneur à ne pas abuser de sa position. Dans ce nouveau volet, il doit également lutter contre son employeur KG qui prostitue de force les filles pour faire fortune. Bien sûr, les lecteurs de la série s’attendent à une réponse musclée et, même si ce passage n’est pas terminé dans ce onzième opus, la colère du personnage principal est si énorme qu’elle en devient presque palpable. Boichi réussit une fois de plus à captiver avec un récit extrêmement efficace. On ne s’ennuie jamais et le découpage est d’une lisibilité parfaite. Si l’on ajoute en plus des dessins de haute volée et qui, depuis le début de la série, réussissent à être de plus en plus fins au fil des chapitres, Sun-Ken Rock s’impose comme définitif. Une des meilleures séries en cours de parution !