L'histoire :
Ken et sa bande débarquent dans le bâtiment laissé à l'abandon qui sert de quartier général à Kim Ban Phuong et ses sbires. Ces derniers ont capturé Yumin et mis à mal l'Empire développé par la Sun-Ken Rock team ces dernières semaines. A mesure qu'ils progressent dans l'immeuble, des adversaires se profilent. Les jumeaux mongols sortent de l'ombre et c'est le duo Benito - la Pioche qui leur fait face. Malheureusement pour ce dernier, son partenaire italien est le roi de l'esquive et, plutôt que d'être blessé, celui-ci préfère s'enfuir. La Pioche montre ses qualités de combat à ses deux ennemis mais ceux-ci le blessent à de multiples reprises grâce à leurs lames affutées. Pris de remords, Benito revient sur ses pas et prête main forte à son camarade. Ken, de son côté, tombe sur une zone où des véhicules sont tunés. A côté des voitures, un type gigantesque annonce être un super-héros et se prénommer Mister Engine. Ken engage rapidement le combat mais ses coups sont pour la plupart esquivés par cet adversaire dont la masse corporelle ne devrait pas permettre pareil exploit. Comment cela est-il possible ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entre l'espace d'une quinzaine d'albums, Ken et sa bande ont réussi à dominer de nombreuses activités en Corée. Malheureusement pour eux, ceux-ci sont pris pour cibles par de riches concurrents qui engagent Kim Ban Phuong et ses sbires pour prendre leur place. Cela fait maintenant plusieurs opus que la tension monte entre les deux gangs. Elle explose littéralement dans ce 16ème volet qui dévoile les premiers combats entre les subordonnés. La Pioche et Benito débutent et se donnent le beau rôle dans une opposition aussi spectaculaire que surprenante. Ken affronte quant à lui un véritable colosse qui prétend être un super-héros ! Encore une fois, le leader au grand cœur doit montrer de l’assurance et de la volonté pour s'en sortir. L'auteur fait preuve de savoir faire dans l'art de la baston et cela faisait longtemps que la série n'avait pas emprunté ces sentiers-là. Un retour aux sources assez jouissif et qui permet à Boichi de nous impressionner toujours un peu plus avec ses dessins de très haute facture. Les personnages sont soignés, charismatiques et sexy (les demoiselles en tête). Les planches bénéficient en plus d'un niveau de détail très satisfaisant. A la fin de cet album, les lecteurs retrouveront une courte histoire mettant en scène la policière Yumin qui s'infiltre dans un restaurant soupçonné de trafic de drogue. Bien sûr, pas d'enquête sérieuse mais plutôt l'occasion pour l'auteur de multiplier les séquences de fan-service. Vivement l'opposition entre les deux chefs de gang qui s'annonce dantesque !
