L'histoire :
Depuis quelques temps, les hommes de Gal-ki prennent le pouvoir et vont même jusqu'à harceler les patrons des dabang (salon de thé). Ken, en se rendant dans celui auquel lui et sa bande vont habituellement, apprend que la patronne, Miss Yoo, a été capturée par le gang en question. Ken appelle alors Yumin et annule leur rendez-vous, avertissant au passage ses hommes. En croisant le patron du pocha, il lui raconte ce qui se passe et prend alors la décision d'aller libérer Miss Yoo. Armé d'une batte de base-ball nouvellement acquise, il se rend au quartier général des Gal-ki. Après être venu à bout des deux gardes à l'entrée, il entre dans le bâtiment en hurlant vouloir affronter tout le monde. Plusieurs hommes de main commencent alors à l'entourer, certains étant armés de couteaux à sashimi. Ken ne se décourage pas pour autant et montre une nouvelle fois sa grande force au combat. Continuant à avancer, il arrive dans une salle sombre où quatre hommes surnommés les divinités blanches l'attendent. Ceux-ci sont beaucoup plus forts et arrivent même à toucher Ken...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sun-Ken Rock transforme l’essai avec ce second volet ! L’auteur, Boichi, conserve sa formule action, violence, humour et érotisme avec talent. Après une introduction mettant en avant un découpage étonnant, l’histoire met en exergue la difficulté qu’ont les étrangers à s’intégrer en Corée. On le savait déjà avec Ken mais, cette fois-ci, l’auteur nous dévoile un nouveau personnage, Kim Pham Buong, dont les origines vietnamiennes ont un rôle important. Signalons d’ailleurs que, dans la préface, l’auteur confie donner l’intégralité de ses droits d’auteurs sur ce tome afin de montrer son attachement au Vietnam et combien il regrette les positions de son pays lors de la guerre. Un propos sérieux donc, pour une série plus légère et qui par son aspect « guerre des gangs » pourrait rappeler Tokyo Tribe 2 (chez Glénat) mais avec un résultat beaucoup plus probant. Ce tome se compose de deux phases distinctes : la première nous montre le combat entre Ken et le groupe Gal-ki ; la seconde, l’entraînement dans un monastère de Ken et de ses hommes. Les dessins de Boichi sont toujours aussi réussis et gagnent même en finition concernant les visages et, une nouvelle fois, le découpage et le cadrage sont spectaculaires au possible. Sun-Ken Rock est un divertissement adulte de qualité qu’il ne faut pas rater !
