L'histoire de la série :
Hayato et Sakura vont tous les 2 se voir téléportés dans le passé suite à la découverte d’un sabre. Se retrouvant en 1864, ils vont tout faire pour retourner à leur époque, mais doivent dans un 1er temps lutter pour survivre.
L'histoire :
Sakura et Hayato sont amis depuis leur plus tendre enfance. Ils sont d’ailleurs inscrits dans le même club d’arts martiaux traditionnels. Sakura est d’ailleurs la championne nationale et, lors d’une rixe irrégulière dans le dojo, se voit défendre par Hayato. En quittant la salle, le jeune garçon lui parle mais celle-ci remarque alors une curieuse marque présente sur son poignet. Celle-ci, qui n’existait pas auparavant, rappelle pourtant des souvenirs à notre lycéenne. C’est dans la cave d’Hayato qu’ils découvrent un sabre assez long portant une marque similaire à celle située sur son poignet. C’est en le dégainant que le jeune garçon déclenche une situation inattendue. En effet, nos deux lycéens se retrouvent téléportés en 1864, au milieu d’une poursuite entre des hommes et une jeune fille. Décidant d’intervenir, Hayato utilise alors son sabre pour lutter contre ses agresseurs particulièrement virulents. Une victoire sanglante récompense les efforts du jeune garçon. Mais, épuisé, il s’assied à terre et pose son arme, qui est alors dérobée par la jeune femme s’enfuyant ensuite à grandes enjambées. Egarés, nos deux lycéens vont arriver dans une ville où leur tenue ne passe guère inaperçue…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tamahagane est une série d’Umetarô Saitani, le dessinateur de la série humoristico-érotique G.C.U.. Cette fois-ci, l’univers choisi par l’auteur est plus habituel puisque l’on est en présence d’un shônen assez classique. Certes, l’on n’échappe pas aux clichés du genre : un garçon se dépasse pour protéger les gentes demoiselles alors qu’il est petit et plutôt réservé. La situation initiale est plutôt tirée par les cheveux, mais le choc des cultures vestimentaires est assez sympathique. Les situations humoristiques s’enchaînent avec ce ton si particulier à l’auteur ! Les scènes de combat sont dynamiques et les cadrages de celles-ci sont bien choisis. Les jeunes femmes sont également un peu plus dévêtues que dans la majorité des mangas de ce style, mais on ne tombe pas dans l’érotisme non plus, le public cœur de cible étant le « djeun » ! Le seul bémol sur le plan graphique est le manque de charisme d’Hayato et de sa coupe de cheveux particulièrement étrange. Drôle, violent comme il faut, un chouïa sexy, Tamahagane permet de découvrir une autre facette de ce mangaka un peu trop méconnu mais au talent certain ! Malgré son classicisme, ce shônen est une lecture fort distrayante !
