L'histoire de la série :
Hayato et Sakura vont tous les 2 se voir téléportés dans le passé suite à la découverte d’un sabre. Se retrouvant en 1864, ils vont tout faire pour retourner à leur époque, mais doivent dans un 1er temps lutter pour survivre.
L'histoire :
Hayato n’a pas encore terminé de préparer son sabre de l’interdit qu’il se voit interrompre par Yamatsuri, le vice capitaine du Mimawari-Gumi à qui il avait tranché le bras droit lors d’un duel précédent. Mais cette fois-ci, le militaire ne semble pas craindre les assauts d’Hayato et arrive même à blesser le jeune garçon. Yamatsuri se montre de plus en plus précis dans ses coups et blesse gravement son adversaire. Hayato est alors allongé sur le sol et Kasumi se jette soudainement sur Yamatsuri afin de l’empêcher d’achever le jeune garçon. Mais celle-ci se voit frappée par le vice capitaine, provoquant un regain temporaire de combativité chez Hayato. En effet, celui-ci ne tient quasiment pas sur ses jambes et s’écroule à nouveau. Yamatsuri entend alors Kasumi siffler et une invocation sous forme de cygne entoure soudain le vice capitaine et commence à le serrer. Yamatsuri va pourtant réussir à s’en dépêtrer en le fendant en deux, mais ce faisant, provoque la mort de Kasumi qui n’est autre que l’incarnation de la déesse protectrice des forgerons…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici le dernier tome de Tamahagane d’Umetarô Saitani, l’auteur de la série comico friponne G.C.U. (chez Doki Doki). Si le premier tome avait su nous réjouir par sa fraîcheur, le second nous avait laissé un peu plus circonspect du fait d’un scénario aux rebondissements peu originaux et surtout sans grande envergure. Quant à ce dernier volet, il nous rassure tout autant qu’il nous déçoit. Ainsi, on ne peut qu’apprécier le style de dessin du mangaka, fin, précis et dynamique. L’auteur s’emploie aussi dans sa spécialité : le fan service, avec des plans sur les petites culottes et les poitrines de ces demoiselles. Saitani nous propose également des séquences de combat palpitantes avec, bien évidemment, des passages où les deux combattants s’observent, avant de se battre. Si le visuel est réussi, notamment au travers de ces passages, c’est plutôt au niveau du scénario que l’on est à nouveau déçu. En effet, les duels s’enchaînent sans véritable originalité et le récit se conclut un peu brutalement, manquant quelque peu le coche. En conclusion, ce troisième tome s’avère efficace et, malgré son classicisme, reste assez agréable à lire.