L'histoire :
Cecily se retrouve en face d’un terrible monstre. Sa taille est gigantesque et son dos est parsemé d’épées brisées. Pour l’affronter, elle dispose de la puissance d’Aria, son épée magique. Lançant différentes techniques d’attaque, la jeune chevalière de la compagnie de défense d’Housman finit par planter son arme dans la tête de l’inhumain avant d’être repoussée au sol. Lisa, qui depuis le début des hostilités assiste à la scène, choisit à ce moment de protéger Cecily et se met entre elle et le monstre. Alors que la situation semble belle et bien perdue, un katana est envoyé auprès de la petite fille. Le saisissant, cette dernière effectue un coup qui finit d’achever leur agressif ennemi. Le combat achevé, Luke vient à la rencontre des deux jeunes femmes. Il félicite Lisa et confie Cecily, désormais inconsciente, au capitaine des chevaliers. Plus tard, Siegfried se présente à la mairie d’Housman et réclame le corps de l’inhumain abattu par Cecily et Lisa. Pour lui, il est la propriété de l’Empire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’adaptation du roman d’Isao Miura, The sacred Blacksmith, se poursuit avec un cinquième album très réussi. Depuis le début de la série, Kotaro Yamada effectue un travail très soigné tant au niveau de l’histoire que des dessins. Dans cet opus, il met en avant le personnage de Siegfried, le capitaine des gardes de l’Empire. Si celui-ci est très puissant, il est particulièrement détestable et est à l’origine d’un des événements les plus sombres depuis le début de la saga. Sans en dire plus, disons que de ses rapports tendus avec Cecily va naître un acte qui marquera à jamais la jeune chevalière. L’histoire alterne avec une véritable fluidité les séquences d’action, de dialogues et également de romance. Les rapports entre les personnages évoluent et évitent au récit de tomber dans une certaine routine lassante. Cet album est en outre toujours aussi bien illustré. Le trait est fin et détaillé, et le chara-design réussi. Que les amateurs d’heroic fantasy se pressent car, contrairement à Guin Saga qui décevait au fur et à mesure des tomes, The sacred Blacksmith fait l’effet inverse ! Fans du genre, vous voilà prévenus !