L'histoire :
Tsukiyama Hoshino est une jeune femme qui occupe le poste de cadre dans une société de services informatiques. Grâce à son dynamisme, elle est bien vue de ses collègues mais, à force de refuser régulièrement les avances d’un de ses supérieurs, elle se voit attribuer une drôle d’augmentation : elle doit redresser une des branches de son entreprise, le studio G3 qui développe des jeux vidéo. En rentrant le soir, cette jeune femme dynamique se drape d’un survêtement tout sauf sexy et se met devant la télévision pour regarder son dessin animé préféré : Mobiler. Durant le générique, elle n’hésite pas à prendre les mêmes poses que le héros ! C’est alors qu’un type rentre chez elle : Tsukiyama se jette sur lui et, en le retenant, appelle les forces de police. Il s’agit d’un voisin qui travaille dans une société de jeux vidéo et qui, après plusieurs nuits blanches de travail, voulait rentrer chez lui, sauf qu’il habite à l’étage inférieur ! Le lendemain, elle se rend au siège du studio G3 et tombe nez à nez avec son voisin !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rares sont les séries à avoir pour thème le jeu vidéo, à l’exception de Kid Paddle (Dupuis), de .hack (Panini), ou encore de Yureka (SeeBD). Il est plus rare encore de voir le quotidien des développeurs et c’est bien ce que veut nous faire découvrir le duo de mangakas baptisé Ume. Suite à une mauvaise gestion, le studio G3 voit débarquer une jeune femme dont les connaissances vidéo-ludiques avoisinent le néant. C’est donc sous le regard de Tsukiyama que nous suivons un récit assez habile grâce à un humour bon enfant et un rythme assez élevé. L’équipe du studio G3 passe son temps à se vanner et l’ensemble s’avère en général plutôt amusant. Les références ou anecdotes combleront les fans du genre, que se soit au détour d’une manette de jeu ou d’une borne d’arcade. La lecture est agréable et voir les créateurs du jeu redoubler d’efforts dans leur travail est assez intéressant. Les dessins sont plutôt réalistes et les décors assez présents. Cette série commence sous les meilleurs auspices donc, et ne devrait pas étirer sa formule trop longtemps puisqu’elle se conclura avec un second volet.