L'histoire :
Alors qu’un de ses programmateurs hurle qu’il ne reste qu’une semaine avant la livraison du jeu, Tsukiyama se réveille difficilement et s’en va d’emblée réveiller Taiyo qui s’était endormi sur son clavier d’ordinateur. La phase de développement étant arrivé à son terme, l’équipe est à la recherche des derniers bugs. Tsukiyama croît en avoir trouvé un puisque son personnage traverse le mur, mais Taiyo lui rétorque alors qu’il s’agit d’une fonctionnalité ! Tout semble se passer pour le mieux, toutes les erreurs de programmation ayant été jusqu’ici éliminées mais, de nouveau, Tsukiyama interpelle ses développeurs en leurs annonçant que le jeu s’est coupé tout seul. Taiyo hallucine car la jeune femme vient de découvrir un bug de catégorie supérieure. Et les ennuis s’accumulent puisque Suda, l’éditeur du jeu, débarque ensuite ! Sans plus attendre, Tsukiyama décide de faire diversion et l’emmène dans un café. Ce dernier est venu prendre des nouvelles et surtout annoncer que le studio G3 risquerait de perdre les droits du jeu si les ventes n’atteignaient pas un certain seuil. La suite de Samourai Kitchen risque donc d’être remise en cause…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Un second tome placé sous le signe de la tension ! En effet, la conception du jeu Samouraï Kitchen est dans sa dernière ligne droite quand apparaît un énorme bug ! Il faut donc revoir le planning des tâches mais aussi faire des choix difficiles comme enlever des niveaux ! Au travers de ce second et dernier volet, les auteurs nous montrent une facette peu connue du jeu vidéo : sa conception. Le scénario reste digeste pour les non-initiés à l’univers vidéo ludique, et cela grâce au fait que l’histoire s’attarde sur les rapports entre les personnages, notamment entre Tsukiyama et Taiyo qui se rapprochent inexorablement. Si la seconde partie du volume est un peu moins palpitante, elle reste intéressante et conclue le titre de façon assez ouverte. Cela tombe bien puisqu’une suite est déjà programmée pour le mois de mars : Giga Toy Boy (toujours chez Doki-Doki). Les dessins sont assez réussis et les personnages assez expressifs, et les décors, lorsqu’ils sont présents, sont assez soignés. Bien plus intéressante et bien mieux réalisée qu’Akihabara@deep (chez 12 bis) avec qui elle partage de nombreux points communs, cette série saura vous ravir si vous êtes amateurs de jeux vidéo. Les autres découvriront un univers beaucoup moins puéril qu’il pourrait sembler l’être.
