L'histoire :
Après avoir vu Fumika et Shuîchi s’embrasser pendant le feu d’artifice, Miyuki est particulièrement abattue et décide de rentrer chez elle. Sur le chemin, elle est perdue dans ses pensées et, au détour d’un croisement, elle se fait bousculer par une jeune fille qui courait. Voyant que la demoiselle est blessée, Miyuki l’emmène chez elle, à la clinique, et lui soigne la jambe. Le lendemain en cours, Shuîchi est perplexe car Fumika agit comme si de rien n’était : se pourrait-il que les filles de Tokyo considèrent les baisers à la légère ? Cependant, quand il croise Miyuki un peu plus tard dans la cours, il lui dit n’avoir pas retrouvé Fumika à la fête : Miyuki est déçue par ce mensonge mais n’ose pas lui parler de ce qu’elle a vu. Après les cours, Fumika et Shuîchi font le chemin pour rentrer ensemble. Alors qu’ils s’arrêtent à un passage à niveau pour laisser passer un train, une jeune fille se précipite dans les bras de Fumika : il s’agit de Yuria, une idole venue de Tokyo. Ils ne savent pas que celle-ci a rencontré Miyuki la veille ni que la demoiselle va vite se mêler de ce qui ne la regarde pas...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume avait su créer une agréable surprise grâce à des thèmes assez tristes, notamment l’amnésie et l’éloignement. Ici, ces aspects-là sont mis de côté et l’histoire se concentre sur le triangle amoureux. L’arrivée d’un nouveau personnage féminin, Yuri, est là pour forcer les autres à parler mais son apparition n’est pas vriament utile car tous se débrouillent bien sans elle. De plus, l’aspect fan-service qui l’accompagne est vraiment mal amené en plus de ne pas être très intéressant. Quant au trio, ce sont surtout les demoiselles qui font avancer les choses car on a le droit à des bribes de révélations sur Fumika et Miyuki ne fait pas beaucoup d’effort pour contenir sa jalousie. Néanmoins, le côté « je fais une déclaration avant de dire que c’est une blague » est un peu trop répétitif et cela peine à convaincre. Du coup, on est déçu car l’intrigue retombe dans du shôjo classique et fade alors qu’il y a tant à exploiter. En résumé, on compte sur le troisième volume pour reprendre les choses en main car le naufrage peut encore être évité.