L'histoire :
Pendant qu’elles se changent dans les vestiaires, les filles papotent et réalisent que les garçons leur ont toutes demandé leurs mensurations. Kamasaki, qui reste en retrait, n’ose pas leur dire qu’elle est la seule à qui on n’a rien demandé : même si elle n’a pas spécialement envie de parler de cela avec un garçon, elle se sent une fois de plus exclue par les autres. Une fois les jeunes filles prêtes, l’entraînement peut commencer et Kume constate que la plupart d’entre elles a progressé. Du coup, elle propose de faire une « cage aux oiseaux » en formant des binômes par tirage au sort. Non seulement Kamasaki ignore en quoi va consister l’exercice, mais en plus elle se retrouve avec Yuriki : les deux jeunes filles ne se supportant pas, leur jeu va vite s’en ressentir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’amitié est le thème fédérateur des trois parties qui constituent ce volume en confrontant Kamasaki à trois situations différentes, d’abord en duo puis avec l’équipe toute entière. Tout d’abord, lors de l’entraînement des filles, Kamasaki fait équipe avec Yuriki puis Kume : on se rend alors compte que la façon de jouer change selon que l’on apprécie ou non son partenaire. Cela nous permet également de voir à quel point la demoiselle est dépendante de Kume et de craindre que cette dépendance ne cause des problèmes ultérieurs. Puis, Kamasaki va se rapprocher de Chiharu dont elle découvre le secret : même si le prétexte est assez bidon, cette amitié naissante permet de percer la carapace de la demoiselle et de l’inclure un peu plus dans l’équipe. La deuxième moitié du volume se déroule quant à elle pendant un match de futsal (football en salle) : il n’y a pas de réel enjeu et les aspects techniques ne sont pas très développés, car le récit s’intéresse plutôt à la manière de jouer des filles (individuel, collectif...) et nous fait réaliser à quel point les relations sont importantes lors d’un match. Tout cela donne donc beaucoup de rythme à l’ensemble tout en jouant sur les émotions des personnages, ce qui est très agréable. De plus, l’humour est de la partie, notamment lorsque les garçons s’intéressent aux formes de ces demoiselles : fan-service assumé et gags se mélangent efficacement et les sourires du lecteur ne manqueront pas à l’appel. Dans la lignée de son prédécesseur, ce deuxième volume nous fait donc passer un bon moment, qu’on aime le foot ou pas.