L'histoire :
Maintenant que Hibari a tout raconté à Daisaku sur sa relation avec son frère, celui-ci se rend d'un pas pressant dans un bar pour rejoindre Eisaku. Avec lui, il fait le point sur ces révélations mais, là où Eisaku pense s'attirer les foudres de celui qui fut son ami, ce dernier se montre plutôt compréhensif, ce qui apaise celui qu'on surnomme Bee. Ce dernier se rappelle alors comment il en était venu à quitter ce quartier. Tout commença le jour où il tomba amoureux d'une fille autre que la Reine. Tout se passait pour le mieux et ils pensaient avoir un enfant ensemble mais, en revenant d'une mission, Eisaku eut une révélation étonnante de la part de sa sœur : sa bien-aimée était partie et l'enfant qu'ils attendaient n’était pas de lui puisqu'il avait subi une vasectomie étant plus jeune. Eisaku, d'abord désemparé, s'enfuit alors et erra dans les rues, affrontant toute personne le cherchant un tant soit peu. Sa vengeance terminée, il se retrouva alors près d'un arbre où une jeune fille l'approcha : il s'agissait de Natsuko.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Umetarô Saitani est un mangaka prolifique et un véritable touche à tout. Malgré les genres abordés, on retrouve certaines constances chez lui comme sa passion pour les corps féminins et sa propension à nous en faire partager leurs courbes. We need kiss s'annonçait comme une série adulte au scénario intéressant, aux personnages troubles et à l'univers violent. Si, dans les grandes lignes, le résultat est conforme à ces postulats, on ne peut qu’émettre de sérieux doutes au niveau scénaristique : les rebondissements sont entendus et même parfois bien difficiles à ingérer. On se retrouve à suivre une histoire qui part dans tous les sens mais qui n'a pas vraiment de consistance. Le mangaka tombe dans des déboires qui ne servent à rien : au final, la relation entre Eisaku et sa soeur est inutile, voire même stupide, car sans intérêt. C'est d'autant plus dommage que l'auteur est un dessinateur dont le talent n'est plus à prouver. Son travail sur les personnages est exemplaire, son découpage est original par moments, et le tramage est utilisé à bon escient. Ce tome est tout de même meilleur que le second mais ne relève pas suffisamment le niveau pour faire de ce titre la série culte qu'elle aurait pu être. Espérons que le mangaka saura s'adjoindre les services d'un scénariste la prochaine fois...