L'histoire :
Lysja et ses amis ont été pris en chasse par un vaisseau de l'Aion. Depuis que l'ancien prince déchu du Royaume-Uni de Zaysion est devenu un pirate, il ne cesse d'avoir des aventures de plus en plus folles. Lysja peut toujours compter sur l'aide d'Enoc le chat pirate et de Pico Pico le robot. D'ailleurs, sans eux, il serait impossible de distancer le vaisseau dirigé par Groxis, l'un des gros bonnets de l'Aion. En alliant leurs forces, les pirates parviennent à s'enfuir, ou tout du moins à prendre de l'avance. Ils font ensuite une halte à Mülust, une station spatiale spécialisée dans le raffinement du carburant. Seulement, Lysja et ses amis ont la désagréable surprise d'apprendre qu'il n'y a plus une goutte d'anodium, leur carburant. Cela est dû à la présence depuis quelques semaines d'un monstre qui le réquisitionne. Alors qu'ils doivent prendre une décision, un individu fait son apparition : il s'agit d'un pirate qui souhaite leur subtiliser leur vaisseau ! Il prétend s'appeler Stgla, ce qui rappelle quelque chose à Enoc. Soudain, le monstre apparaît. Il est gigantesque et fonce en direction de leur vaisseau. Lysja finit par être dévoré par la créature...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le mangaka Etorouji Shiono semblait un peu à l'étroit dans Übel Blatt sa série dark fantasy, puisqu'il s'est aménagé le temps nécessaire pour créer un second titre dans un registre totalement différent. En effet, Zelphy lorgne du côté du space-opera. L'artiste a dû plancher de longues heures sur son titre lorsque l'on voit la multitude de détails dont il abreuve le lecteur depuis le premier tome. Dans cette suite, même si cela est moins le cas que dans le premier volet, nous aurons le droit à de nouvelles explications sur les lieux visités par les héros et sur une quelconque technologie. Cela casse un peu le rythme narratif mais se révèle utile et intéressant pour mieux appréhender l'univers. Dans ce second tome, Lysja poursuit ses péripéties avec Enoc le chat-pirate, qui ressemble à une version féline d'Albator, et Pico Pico, un robot qui cache bien des mystères. Ceux-ci sont traqués par l'armée qui veut mettre la main sur ce qu'il nomme Zelphy. La révélation quant à la signification de ceci se fera dans les toutes dernières pages de l'album. Rythmé et agréable à suivre, le récit ne manquera pas de plaire aux fans du genre, même s'ils devront s'habituer au character design si particulier du mangaka : son héros a l'air d'un petit garçon, et les femmes ont toutes les mêmes proportions (ou presque). Rien de rédhibitoire vu qu'Etorouji Shiono est un excellent dessinateur. En résumé : Zelphy s'installe doucement mais sûrement !