L'histoire :
La planète Terre se meurt à cause de la radioactivité dégagée par les astéroïdes envoyés par la planète Gamilas. Du coup, les humains se sont réfugiés dans les profondeurs de la terre tandis que les militaires affrontent l’ennemi aux alentours de Pluton. Menées par le commandant Okita, les troupes terriennes lancent aujourd’hui un nouvel assaut contre l’ennemi qui extermine presque tous les vaisseaux. Au même moment, sur Mars, un vaisseau non identifié s’écrase. Les deux recrues terriennes sur place vont alors inspecter les lieux et y découvrent le corps sans vie d’une femme qui tient dans la main une capsule. Cette dernière contient un message de la reine d'Iscandar, Starsha, qui prétend avoir un décontamineur et fournit des plans pour rejoindre sa planète. Les humains utilisent alors le Yamato, un vieux cuirassier de la seconde guerre mondiale, pour s’y rendre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on connaît surtout quelques titres cultes de Leiji Matsumoto, il faut bien admettre que sa production est telle qu’il y avait encore de quoi faire parvenir chez nous. Ici, c’est le culte Cosmoship Yamato qui nous est proposé : on y suit un équipage chargé de sauver la terre d’une fin certaine à cause des vilains Gamilas. Le récit en lui-même est assez intéressant (fin du monde, conquête interstellaire, voyages dans l’espace-temps) et on y retrouve les éléments classiques du mangaka (un équipage réduit dans un gros cuirassé, de belles et longilignes blondes...) : les amateurs seront donc assez satisfaits par ce titre qui, malgré son âge, parvient à se montrer efficace. On regrette toutefois la part un peu trop volumineuse des dialogues car les aspects techniques ne sont pas clairs et certains détails ne sont pas franchement utiles à l’histoire. Pour ce qui est des graphismes, en dehors d’un aspect qui accuse un peu son âge, l’ensemble est efficace, l’action est fluide et les personnages sont charismatiques. Avis aux amateurs.