L'histoire :
Face au soldat nommé Jack le manchot, Karnival doit finalement utiliser ses deux épées. A partir de cet instant, le combat devient à sens unique. Jack est sur le point de se faire achever lorsque Mikaël intervient pour reprendre le combat à sa place, tandis qu’Ares et Barouna s’occupent des deux autres soldats qui leur barraient la route. Rapidement, tous deux ainsi que le reste de la troupe peuvent continuer leur chemin pour aller s’occuper du chef des bandits, laissant à Mikaël le soin de s’occuper de Karnival. Entre ces deux derniers, le combat est serré et rien n’est gagné d’avance pour Mikaël... Pendant ce temps, le reste des templiers se fait malmener par le chef des bandits. C’est au tour d’Ares et Barouna d’entrer en scène. Le second s’occupe alors du reste des bandits et Ares, lui, part affronter le chef de ces derniers. Mais il a en face de lui un guerrier redoutable à l’arme démesurée, et sa petite épée va donc avoir bien du mal à faire face...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volet assez moyen mais qui avait l’excuse des débuts et qui pouvait encore transformer l’histoire vu le potentiel qu’on pouvait éventuellement y déceler, ce second tome se montre malheureusement très décevant. Faisant la part belle aux combats, il ne parvient en effet pas à passionner. Tout d’abord, les trois héros se montrent toujours aussi peu sympathiques : poseurs, trop désinvoltes, trop sûrs d’eux et trop forts, et avec un côté péteux pour couronner le tout, ce qui les rend parfois à la limite du supportable. Quant au déroulement de l’histoire et aux combats eux-mêmes, tout cela se montre bien trop classique et trop prévisible. Qui plus est, les scènes d’action ne sont pas toujours très lisibles, ce qui n’aide en rien. Cela n’est pas le seul problème des graphismes qui semblent ne pas progresser depuis le début de l’histoire : gros problèmes de perspectives, silhouettes aux proportions aléatoires, manque de relief... Il n’y a donc cette fois pas grand-chose à retenir de ce côté-là non plus. Si le côté peu commun du trait de l’auteur aurait pu être un atout en changeant des canons du genre, cela ne suffit malheureusement pas à en faire oublier les défauts. Il y a bien quelques plans intéressants, mais le découpage sans surprise ne leur rend pas vraiment honneur. Une déception qui prolonge la faible impression laissée par le premier volet donc. Espérons que l’histoire décolle un peu mieux que cela par la suite, sinon la lecture de cette série de 26 tomes risque de se montrer bien longue.
