L'histoire :
La princesse Xenia a retrouvé Mousang et lui propose un marché : elle lui offre sa protection si ce dernier accepte de venir avec elle dans son pays pour l’aider à « régler une affaire ». Sans en savoir plus, l’ihmé mang liang refuse mais la princesse ne l’entend pas de cette oreille. Elle demande alors à Lavsenko, son protecteur, de prendre le relais des négociations. Celui-ci retire sa cape pour révéler une armure complète et une double hache, avant de défier Mousang en duel. Le combat commence et Mousang se montre à la hauteur de la réputation dont la princesse avait entendu parler. Mais Lavsenko est là pour prouver à la princesse qu’un soldat très entraîné est capable de tenir tête à ces guerriers légendaires que sont les ihmé mang liang : malgré l’agilité surhumaine de Mousang, il arrive petit à petit à prendre le pas sur ce dernier. Et il s’avère que son armure arrive même à résister à l’épée de l’ihmé mang liang...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette fois encore, malgré plusieurs affrontements qui occupent pas mal de planches, le scénario avance plutôt bien. La rencontre entre le héros et le grand méchant a enfin lieu, on découvre aussi en partie le plan de ce dernier, et la reine met en branle son plan pour renverser le cheon-jé. Egalement, on en apprend plus sur la princesse étrangère et ses motivations, ainsi que sur le fameux Chiwoo dont tout le monde parle. Le récit se montre globalement prenant et amène les événements dans leur dernier virage : on sent que le prochain et dernier tome risque d’être bien rempli ! Par contre, cette fois, la qualité de l’impression (et de l’édition dans une moindre mesure) est une catastrophe : certaines pages ont un rendu flou, l’encre reste sur les doigts, pas mal des blancs sont sales, le grain du papier semble moins fin (mais peut-être cela vient-il de l’encrage médiocre qui a attaqué le papier), et il y a même des endroits où certains traits de l’image pixélisent. L’imprimeur n’ayant pas changé entre-temps, il est regrettable de voir ainsi la qualité changer à ce point sans raison apparente. Les dessins de l’auteur ont également un peu baissé en qualité : moins de soin, moins de détails, moins de décors... Après un volume très bon, on a l’impression que le dessinateur a eu un gros coup de fatigue et a bâclé ces chapitres. Même l’illustration de couverture est beaucoup moins travaillée qu’à l’accoutumée : beaucoup moins réaliste et moins détaillée, sans compter la mise en couleurs simpliste. Et en parlant de couverture, on remarque aussi une erreur de maquette car la tranche ne reprend pas cette fois l’illustration de l’album, mais celle du premier volume ! Bref, ce quatrième tome est donc un vrai raté graphique sur tous les points. Ajoutons à cela quelques fautes d’orthographe... Espérons que le dernier volet saura se montrer plus soigné pour ne pas gâcher le plaisir de lecture comme l’a fait celui-ci.