L'histoire :
Sungjin a avalé toutes les pilules de drogue qu’il restait dans le flacon, c’est-à-dire cinq comprimés, ce qui est une dose largement surhumaine. Le garçon sent la douleur le quitter mais, malheureusement, il perd le contrôle de son corps et de son esprit : il sent tout d’abord ses jambes s’alourdir avant d’être victime d’hallucinations dans lesquelles il voit des bras le clouer au sol. Puis, pendant que ses adversaires sont en train de se dire que c’est le moment de l’achever, il voit son frère aîné qui le regarde avec un air méprisant avant de se rappeler des conseils qu’il avait reçus lors d’entraînements. A la grande surprise de ses ennemis, Sungjin parvient à se relever : en fait, il n’a plus de conscience et son corps se contente d’appliquer les enseignements de son frangin, devenant alors imbattable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cet ultime volet se décompose en trois temps. D’abord, Sungjin avale des pilules de drogue et son esprit est tellement fort que le jeune homme parvient à se relever et à se battre comme un monstre possédé. Beaucoup trop exagéré, on a du mal à adhérer à ce passage qui vire au ridicule. Puis, Sang-Gi passe à l’attaque en voulant achever les blessés : si le manque de bravoure de la part d’un méchant n’est pas étonnante, on est en revanche beaucoup plus perplexe devant l’attitude des autres qui arrivent à s’étonner qu’un drogué qui paye des tueurs à gages soit méchant... Lorsqu’arrive enfin la conclusion, on n’est malheureusement pas plus intéressé que pour le reste du volume puisqu’on connaît déjà le fin mot de l’histoire et que le comportement très stéréotypé des personnages n’arrange rien du tout. De plus, les graphismes proposent des planches surchargées et/ou fouillis qui manquent donc de lisibilité et achèvent ainsi le scénario. Vouloir placer des effets de style pour les grimaces des combattants n’est pas une mauvaise idée en soi, mais l’abus du procédé a également tendance à creuser un peu plus la tombe de l’intrigue. Bref, pour ceux qui en doutaient, cette conclusion est à la hauteur de la série : mauvaise de toutes parts.