L'histoire :
Tout le monde a entendu parler de gobelins, fantômes, extra-terrestres et autres créatures fantastiques. Mais, si vous êtes un humain ordinaire, vous ne savez pas que toutes ces créatures sont rassemblées dans ce qu’elles appellent le 51ème état des Etats-Unis, ou plus communément l’Area 51. Dans cette zone, les « monstres » vivent en quarantaine et les humains qui sont là n’ont plus droit de cité dans le vrai monde. Tokuko fait partie de la catégorie des humains et mène un job moyennement lucratif de détective. Ses missions ? Peu importe, du moment que cela lui rapporte quelques chose : recherche d’objet, de personne ou autre, elle n’a aucune limite. Pour travailler, elle peut compter sur son pistolet, un colt très particulier, et un kappa répondant au nom de Kishirô...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Des montres, des fantômes, des yôkaï et autre bestioles fantastiques, on en a déjà vus plein. Mais c’est bien la première fois qu’on assiste à une telle concentration de créatures étranges réunies en une zone, l’Area 51, et vivant dans une sorte de ville aux allures de décors de vieux polar. C’est là qu’on suit Tokuko, une jeune fille détective qui accepte tous les genres de missions, avec un kappa comme sous-fifre et un colt spécial pour arme. Dans ce premier volet, on se contente de faire connaissance avec Tokuko et de se familiariser avec son environnement violent et étrange. Les enquêtes de la demoiselle sont sombres, glauques et intéressantes : que ce soit en termes policiers ou de découvertes de monstres, il y a toujours un aspect plaisant dans les chapitres. L’action n’est pas en reste, bien sûr, et on assiste à des combats très rythmés et efficaces. Pour ce qui est des graphismes, l’auteur a opté pour un style très particulier, qui ne plaira pas à tout le monde : en privilégiant le noir et blanc (avec peu de tramage), le mangaka donne un look visuel très polar qui renforce l’ambiance du récit. De plus, les personnages ont eux aussi un design qui sort de l’ordinaire et ils sont tous plus ou moins patibulaires. La surprise est réussie sur tous les plans et on se réjouit de découvrir que le second volet paraît en même temps que celui-ci.