L'histoire :
Masahiko est perdu dans ses pensées concernant la jeune fille qu’il a aperçue dans le ciel, lorsque son téléphone portable se met à sonner. C’est M. Oga qui souhaite savoir si le jeune homme s’est décidé à lui vendre les droits du cd. Il augmente même le prix d’achat pour convaincre Masahiko mais c’est peine perdue. Il prétend ensuite l’avoir fait écouter à un jazzman et le résultat aurait été plutôt étonnant, ce qui intrigue fortement le garçon. Peu après cette conversation téléphonique, Masahiko entend une voix, celle de Zampano, qui lui demande de sortir rapidement de son corps et celui-ci s’exécute aussitôt. Les deux hommes ont alors une explication sur le monstre qu’a aperçu Masahiko lors de son dernier voyage hors de son corps. Ce dernier, que Zampano appelle le petit visqueux, serait juste un pauvre type sans intérêt et les deux esprits se rendent alors chez lui. Là-bas, le vieil homme explique à Masahiko que c’est un character designer qui a perdu son boulot et se contente maintenant de vivre comme une épave devant son ordinateur.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénario de ce deuxième volume d’Astral Project est un peu décevant par rapport à son prédécesseur. En effet, bien que l’auteur apporte de nombreuses explications concernant la décorporation, le manque de scènes d’action nous donne l’impression qu’il y a beaucoup de parlotte pour pas grand-chose. Le lecteur doit rester concentrer pour suivre l’histoire sans s’endormir tellement il ne se passe rien. Cependant, à la fin du volume, on entrevoit une lueur d’espoir quant au futur déroulement de l’intrigue (mais nous n’en dirons pas plus pour ne pas spoiler). Graphiquement, le dessin est assez irrégulier, le tramage et les effets alternent entre l’original et le grossier, mais les décors sont très présents et bien soignés. De plus, le trait appuyé et la façon de représenter les personnages risquent de déconcerter plus d’un lecteur. Au final, ce deuxième tome est assez ennuyeux mais on n’espère que le prochain volume saura retrouver notre intérêt.