L'histoire :
L’épreuve des clochettes a commencé et tous les participants utilisent leurs yokaïs qui commencent à fatiguer. Tous, sauf Sanchirô dont la créature refuse de faire le moindre geste. Le jeune homme tente plusieurs techniques en vain : grattage du dos, supplication… Il essaye même de lui donner un gâteau pour s’attirer ses bonnes grâces mais le yokaï ouvre sa gueule et lance une énorme boule de feu qui détruit complètement un immeuble. Sanchirô est enthousiasmé par cette puissance mais la créature retombe dans sa léthargie. Aki vient alors narguer le garçon : il ne reste qu’une seule clochette à attraper et elle a déjà la sienne. Sanchirô continue de tenter de faire bouger son yokaï et commence à le prendre par la queue. C’est alors que l’espèce d’animal se réveille dans une furie hors norme : il s’envole dans les airs, Sanchirô accroché à lui, et commence à détruire toute la ville. La situation devient dangereuse pour le jeune homme mais celui-ci refuse de lâcher le yokaï, bien déterminé à trouver la dernière clochette…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire progresse pas mal puisque les épreuves s’enchaînent mais la répétition de leur déroulement commence déjà à lasser. En effet, à chaque fois un play-eur essaye de voler les talismans de Sanchirô et/ou le prend pour un crétin, mais la volonté et la gentillesse du jeune homme le sauvent in extremis. Ce dernier s’en sort toujours de justesse et les rebondissements sont donc bien fades. Heureusement, l’ensemble est assez rythmé et l’originalité des épreuves reste divertissante. Par ailleurs, le Bakegyamon semble avoir un enjeu autre que la réalisation d’un vœu et les pistes sont encore assez mystérieuses. Les graphismes sont assez constants et ne semblent pas avoir progressé. Les personnages sont charismatiques et expressifs, le design des yokaï soigné, le découpage est classique mais dynamique et le tramage n’est pas beaucoup utilisé. De plus, les décors sont peu présents et manquent de travail, comme le reconnaît lui-même l’auteur dans les pages bonus. Ce deuxième volume est tout juste sympathique et l’ensemble reste très moyen.