L'histoire :
Sanshirô s’est qualifié pour la demi-finale et, à ce titre, Neido lui amène une télévision pour qu’il puisse voir les autres quarts de finale. Cela tombe plutôt bien car c’est justement au tour de son ami London de se battre contre Toshio. Chose surprenante, ce dernier fonce sur son adversaire sans même faire appel à un yôkai, avant de lui rafraîchir la mémoire : il y a quelques années, les deux garçons jouaient dans le même groupe de rock. Ils ne se sont pas reconnus tout de suite car London a changé de bandana et Toshio a pris énormément de poids. Mais ce n’est pas parce qu’ils étaient amis autrefois qu’ils vont se faire des cadeaux pour le match : London invoque Gazami Oni et Toshio fait appel à Dei. Le début du combat est à peine déclaré que, immédiatement, Dei dévore une partie de l’arène. London est surpris de la puissance de ce yôkai et, en se remémorant le passé, les deux adversaires se mettent à parler de leur amour pour le rock et pensent avoir le même rêve. Hélas, ce n’est absolument pas le cas : London rêve de savoir chanter tandis que Toshio veut faire disparaître cette musique du monde. En entendant cela, le chanteur en herbe est plus déterminé que jamais à remporter la victoire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Come dans les volumes précédents, les matchs s’enchaînent rapidement puisqu’on assiste ici à pas moins de quatre batailles. Néanmoins, celles-ci sont un peu trop courtes pour la peine et les conversations des personnages pendant les matchs baissent le rythme de l’action, tout en bêtifiant le propos. Heureusement, les nombreux gags viennent à la rescousse même si tous ne font pas rire. Le véritable point fort de ce volet est en fait la révélation sur le véritable but du jeu et l’identité de Bakegyamon : la plupart des mystères sont enfin éclaircis et, pour une fois, l’effet de surprise est réussi. Concernant les graphismes, ceux-ci sont moyens mais possèdent quelques qualités non négligeables : personnages charismatiques et yôkais soignés, visuel dynamique... Néanmoins, les décors sont quasiment inexistants, à l’instar du tramage de fond, et les cases semblent bien vides. Sans vraiment se démarquer des autres shônens du genre, cette série nous fait passer un moment relativement agréable et on espère que le dernier opus saura faire la différence.