L'histoire :
Alors qu’elle était coincée en cellule, Kurenai est soudain libérée d’après l’ordre d’un supérieur. Pendant ce temps, Eiji a du mal à croire à la situation : le décemvirat d’orders vient d’annexer l’île de Kyûshû et l’y mettre à sa tête, déclarant ensuite la guerre au reste du monde ! Eiji croit qu’il pourra malgré tout se servir de la situation pour sauver sa sœur Sena. Convoqué au conseil stratégique sur l’invasion de la préfecture voisine de Yamaguchi, Eiji voit qu’il n’a pas son mot à dire et on lui fait clairement comprendre qu’il n’est qu’un roi de pacotille et que c’est le décemvirat qui décidera de tout. On refuse même de lui parler du plan d’invasion qui comprend un combat contre l’order qui protège la région qu’ils vont attaquer, alors qu’on annonce à Eiji qu’il sera en première ligne. Un peu plus tard, un entretien vidéo avec le premier ministre a lieu, retransmis devant le monde entier. Là, le dirigeant ne s’encombre pas de subtilité : si le groupe d’orders qu’il a en face de lui est bel et bien soumis contre sa volonté à Eiji comme il le prétend et qu’ils ne cherchent pas à se servir du garçon comme d’un bouc émissaire pour leurs propres intérêts, ils ne devraient rien pouvoir dire si le gouvernement japonais fait exécuter leurs proches. Derrière le premier ministre, des militaires amènent alors les proches en question et commencent à leur couper la tête un par un...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même si ce deuxième volet est un peu plus prenant grâce à une dose d’action plus importante et qui va aussi beaucoup plus loin, la série souffre malheureusement toujours ici des mêmes défauts. Entre du fan-service aussi ridicule que mal amené, des personnages toujours aussi improbables et/ou stéréotypés (oui, on peut être les deux en même temps !), et un scénario qui part immédiatement dans l’exagération la plus complète, sans oublier des réactions des protagonistes aussi improbables que ces derniers, la liste est longue... Le charac-design des personnages ne vient pas non plus relever le niveau avec des tenues à la hauteur du reste. Malgré tout ça, le dessin reste regardable et l’intérêt de l’histoire réside maintenant dans les stratégies appliquées par le décemvirat ainsi que dans l’évolution du héros et de sa relation avec Kurenai qui cherche toujours à le tuer. Cela donne au final un résultat très mitigé, et en tout cas loin des qualités scénaristiques qu’on prête à l’auteur, que ce soit sur cette série ou sur Mirai Nikki, son ancien titre presque identique. En bref, si vous aviez accroché au premier opus, celui-ci devrait vous plaire également, probablement même plus, mais sinon ce deuxième tome confirme ce qu’on craignait : malgré son scénario tarabiscoté, tout cela oscille entre le pas bien original et le franchement ridicule…