L'histoire :
En apprenant que Hiiragi a ordonné de sortir Sena de sa stase, Eiji décide de rentrer au plus vite à Daizaifu. Il vole en portant Rin sur son dos et fait le point sur ce qui vient de se passer : l’invasion de Yamaguchi n’était qu’une feinte pour éloigner Eiji de Kyushu, sachant que des missiles nucléaires allaient être tirés sur le jeune homme, mais cela servait aussi de camouflage pour une autre mission, à savoir qu’Ayahito puisse mettre la main sur une fillette particulière. Après tout ça, Eiji ne fait plus confiance à Hiiragi et c’est donc paniqué qu’il accourt dans la chambre d’hôpital de sa sœur une fois arrivé. Là, il trouve Sena réveillée au milieu de plusieurs médecins et de Hiiragi. Ceux-ci étaient sur le point de faire un bilan : sans ménagement, Hiiragi annonce à la jeune fille que sa maladie est incurable et qu’il ne lui reste que six mois à vivre. Pourtant, il annonce à Eiji qu’il reste une solution : à Izumo se trouve un order qui possède un pouvoir de guérison. Mais Hiiragi ne libérera la sœur d’Eiji que si ce dernier s’empare d’Izumo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux tomes assez moyens, on espérait que ce troisième volet ferait décoller un peu plus la série. Malheureusement, c’est plutôt tout le contraire : commençant assez mal avec le héros qui récapitule la situation de façon à ce que le lecteur puisse s’y retrouver (ce qui donne une idée du manque de clarté du récit dernièrement), le scénario continue avec des circonvolutions inutiles et autres rebondissements ridicules ou sortis de nulle part. Pire que tout : en pleine mission commune, Eiji se retrouve à devoir affronter Rin pour une raison stupide et incohérente et, alors qu’il fonce sur elle pour la combattre, l’auteur nous inflige le fameux coup du trébuchement - en pleine course, s’il vous plaît - avec baiser fortuit à l’arrivée. A cet instant, le récit atteint le degré zéro, et il est probable que le livre tombe des mains du lecteur... Ceux qui auront continué la lecture suivront comme dans les volets précédent un héros toujours aussi idiot (qui continue d’ailleurs de se faire piéger à plusieurs reprises ici), flanqué des autres personnages toujours aussi too much, dans des affrontements un peu plus intéressants mais qui partent de trop loin pour réussir à nous accrocher de nouveau au récit. En parallèle, la naissance des sentiments de Rin est au mieux prévisible, et au pire ridicule vu qu’un simple baiser suffit à perturber la jeune fille alors qu’elle a jusqu’ici voué sa vie à tenter de tuer Eiji. Bref, ce volet, s’il propose quelques avancées malgré des détours inutiles, voire confus, est plutôt pénible à lire. Encore une fois, comme pour Mirai nikki, Sakae Esuno part donc d’une idée intéressante au départ pour en faire un récit décevant rempli de protagonistes ridicules. Est-ce vraiment la peine de continuer ?