L'histoire :
Daisy révèle à Eiji que son père n’est pas mort et que c’est lui le chef de ses ennemis. Le garçon refuse d’y croire, mais Hiiragi et Benkei semblent confirmer cela. Pour le reste, Daisy lui annonce qu’il doit aller à Izumo, que ce soit pour récupérer Rin ou pour sauver Sena car c’est là-bas que se trouve Kamimusubi. Hiiragi demande à Eiji de ne pas se laisser berner, pourtant il va accepter de le laisser partir, à condition qu’Iyo l’accompagne. Cette dernière est ravie du voyage en tête à tête avec Eiji dont elle est amoureuse. Mais, une fois sur place, elle se rend compte que le garçon se trompe complétement sur ses sentiments et croit qu’elle ne l’aime pas... Grâce à une prédiction d’Iyo, le duo trouve le repaire de l’order Kamimusubi : dans la légendaire caverne d’Inome. A l’intérieur, avant d’accepter de se montrer, la jeune femme décide de faire passer des épreuves au couple pour le rapprocher...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sans surprise, ce 4ème opus se montre à peu près aussi décevant que ses prédécesseurs. Pour commencer, Eiji découvre que son père ne serait pas mort et serait même l’éminence grise derrière l’émergence des orders et la tentative de destruction du monde d’il y a 10 ans. Cela a au moins le mérite d’apporter des explications sur l’origine des personnages dotés de pouvoir, mais le scénario ne donne ni dans la crédibilité ni dans l’originalité. Ensuite, Eiji part aux côtés d’Iyo à la poursuite de Kamimusubi, qui pourrait guérir sa sœur. Cette partie est également peu convaincante, entre scènes ridicules de fan-service, scénario téléphoné et adversaires peu intéressants. La fin du volet met en scène quant à elle un jeu d’espionnage entre les deux camps, qui est à la fois lui aussi ridicule et également peu palpitant. Si les graphismes sont d’une qualité plutôt correcte, on regrettera que les personnages fassent toujours le même genre de poses ou de grimaces stéréotypées, tout comme le sont les effets de style de l’auteur. Le héros ne sert toujours à rien et se fait trimballer et manipuler dans tous les sens et par tout le monde, tandis que d’un point de vue global, on ne voit pas trop où va le récit. Bref, volume après volume, la série confirme son manque d’intérêt...