L'histoire :
Mizutani est encore en train de faire l’une de ses rondes nocturnes quand un jeune homme de 22 ans, prénommé Hikaru, vient une fois de plus lui chercher des noises en lui expliquant que ses efforts ne servent à rien. En fait, Hikaru est l’élite des dealers du coin et le clan de yakuzas auquel il appartient fonde beaucoup d’espoir sur lui. Pourtant, ce soir, Hikaru confie à Mizutani qu’il aimerait changer de vie et rentrer dans le droit chemin. Mizutani lui propose de venir à ses cours du soir et lui assure que son corps tatoué ne sera pas un problème. Le lendemain, Hikaru rentre chez son père qui est très malade et porté sur le saké. Le jeune homme est venu lui donner ce qu’il a gagné et son paternel ne peut pas refuser cet argent sale. Un peu plus tard, Hikaru arrive au lycée de Mizutani à qui il annonce avoir quitté le clan. Cependant, on n’échappe pas aussi facilement au passé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les histoires de deux filles et trois garçons sont au programme de ce volet qui se place sous le signe de la responsabilité et de la rédemption. En effet, les jeunes gens en question ont des problèmes de drogue, de prostitution ou d’argent, et chacun va devoir assumer ses responsabilités pour aller de l’avant, même si le passage par la case prison/maison de correction est parfois nécessaire. La plupart des chapitres n’ont pas une fin tragique mais la joie n’est pas toujours de mise non plus : comme le dit si bien Mizutani, il faut combattre pour son bonheur même si la route est difficile et pavée de larmes. En tout cas, le message est clair et efficace et les pauses nous relatant l’histoire originelle accompagnée des paroles de Mizutani sont tout aussi émouvantes que les parties dessinées. Les enfants de la nuit sont nombreux et chacun a un témoignage poignant à livrer mais l’espoir porté par cet opus offre une bonne raison d'y croire. Au final, cette série est à chaque fois un moment touchant et vaut le détour.
