L'histoire :
Bo-Bobo et Beauty arrivent à Démodée City, la ville où Don Patchi est tombé après s’être jeté de l’avion pour faire plus fort que les autres. Une fois sur place, Bo-Bobo fait connaissance avec le Sômen Shinken, l’art ancestral millénaire chinois à base de soupe de nouilles. C’est alors que Don Patchi fait son apparition. Mais les retrouvailles sont interrompues lorsque Beauty, en protégeant Bo-Bobo, se voit frappée par un rayon mystérieux faisant apparaître un mot étrange sur son front. Piccolino, membre de la brigade capillo-tracteuse du bloc C, fait alors son apparition et révèle que c’est l’œuvre de son « rayon épilator » qui fait perdre tous ses poils au bout de 10 heures. Il dirige ensuite de nouveau son rayon contre Bo-Bobo, mais c’est finalement Don Patchi, en le protégeant à son tour, qui en fait les frais. Piccolino s’enfuit alors à la base du bloc C où se trouve le remède et l’équipe part à sa poursuite. Bo-Bobo à maintenant 10h pour le retrouver et le vaincre afin de sauver ses amis…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On aurait pu croire que ça s’améliorerait avec le second volume. Et bien non ! C’est toujours aussi moche : têtes de travers, ombrages composés de rayures à main levée, perspectives incohérentes, etc, etc. Quant au scénario… Quel scénario au fait ? Ah oui ! Bo-Bobo fait n’importe quoi et embroche de temps un temps un ennemi avec ses poils de nez. Là où le concept de l’humour absurde, où tout le monde fait n’importe quoi, aurait pu donner quelque chose de vraiment drôle, on ne trouve ici qu’une succession de scènes débiles et de gags réservés à un public japonais. OK, le coup de la coupe afro qui s’ouvre et qui laisse apparaître tout et n’importe quoi, c’est une bonne idée. OK, Don Patchi qui veut toujours être plus « à fond » que tout le monde c’est une bonne occasion de partir en vrille. Seulement le hic, c’est que les gags ne sont pas drôles… Même au 12ème degré, quand c’est nul, c’est nul. Bref, quand on sait que des milliers d’amateurs dessinent cent fois mieux que ça, possèdent de vrais scénarios, ou au moins un vrai humour, et n’attendent que d’être publiés, on se demande pourquoi on a pris la peine d’ouvrir ce manga.