L'histoire :
Afin que Peter puisse suivre un entraînement, lui, Bo-Bobo et le reste de la bande se rendent au dôjô Hanage. Avant d’y rentrer, Bo-Bobo leur remet à tous un serre-tête doté d’une tige frontale de laquelle pend un petit pain fourré au bout d’une corde. Peter et Beauty enfilent le drôle d’objet sur leur tête et rentrent dans le dôjô à la suite de Bo-Bobo, tandis que Don Patchi se fait dévorer par un pain fourré géant. Une fois à l’intérieur, Beauty et Peter sont surpris de se trouver en face de dizaines de medakas, des petits poissons de rizière japonais. Debout sur leurs queues, ceux-ci se jettent sur les jeunes gens en sautant pour attraper les petits pains fourrés suspendus aux serre-têtes. Bo-Bobo leur annonce alors que la première épreuve consistera pour chacun à protéger son petit pain. Peter rentre dans la mêlée, mais Beauty, de son côté, se fait tout de suite attraper son gâteau. A sa grande surprise, le poisson qui avait réussi à lui prendre, se met alors à cracher du sang. En effet, le petit pain n’était pas fourré à la pâte de haricot mais à la confiture, et les medakas ne la supportent pas…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Malgré la recherche attentionnée, l’interrogation profonde, le sondage d’un panel de mangariens variés, rien n’y fait, la question reste posée dans son intégralité : qu’est-ce qui fait l’intérêt de cette série ? Les gags ? Non ! Pas faute d’avoir un humour très large pourtant… La qualité du graphisme ? Où ça ?! A chaque nouveau tome, on pourrait croire que la série évolue vers le mieux, mais rien ne répond à ces espoirs. Le seul bon point est que le trait de l’auteur s’améliore légèrement au fil des pages mais, de toutes manières, comment faire pire ? A ce propos, vu les dessins proposés par les assistants entre les chapitres, on en vient à se demander pourquoi ceux-ci ne sont qu’assistants alors que Yoshio SAWAI n’a, lui, visiblement appris à griffonner qu’avec des enfants de primaire. Si la recette de l’humour débile, remplie de scènes parodiant des références inconnues chez nous, fait mouche au Japon, pourquoi avoir édité en France cette série totalement dénuée de sens pour toute personne ne résidant pas sur l’île du soleil levant ?
